Le corps sans vie d’un adolescent de 14 ans retrouvé au domicile du compagnon de sa mère
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Le corps sans vie de l’adolescent de 14 ans a été retrouvé au domicile du compagnon de sa mère. L’homme a été placé en garde à vue.
Un adolescent retrouvé mort dans une maison des Pyrénées-Orientales
Quels terribles secrets cache cette famille ? C’est ce que tentent de déterminer les gendarmes en charge de l’enquête depuis le 24 octobre. Dans la nuit de mercredi à jeudi, ces derniers font une macabre découverte. Dans une maison des environs de Perpignan (Pyrénées-Orientales), ils tombent nez à nez avec le corps sans vie d’un adolescent de 14 ans.
Une découverte inattendue, d’autant qu’il n’y a aux alentours aucune trace des membres de la famille. Une absence qui intrigue. Seraient-ils à l’origine de son décès ?
Après analyses, le médecin légiste arrive à la conclusion que le décès remonte à plusieurs jours. Or, ni la mère ni son compagnon ne l’ont signalé. Pire encore, ils sont interceptés quelques heures plus tard en Île-de-France, à Cergy-Pontoise plus précisément, avec la jeune sœur de l’adolescent.
Le beau-père de l’adolescent placé en garde à vue
Pour l’heure, seul l’homme a été placé en garde à vue. Le corps ayant été retrouvé à son domicile, les forces de l’ordre se font un devoir de l’entendre en priorité. « Une enquête a été ouverte ce jeudi matin par le parquet de Perpignan pour meurtre sur mineur de 15 ans », a déclaré le procureur adjoint Nicolas Brignol.
En attendant, le drame soulève de nombreuses questions. Que s’est-il passé ? Pourquoi ? Au vu des circonstances, les gendarmes se questionnent évidemment sur l’implication de la mère de famille dans cette histoire… Une enquête pour meurtre a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Montpellier. Celle-ci cherche à déterminer comment la victime s’est retrouvée seule et quelles sont les causes de sa mort.
Selon les informations d’Europe 1, l’adolescent aurait violé sa sœur de neuf ans. Un acte sordide qui, une fois révélé, aurait provoqué la colère de son beau-père, lequel l’aurait frappé longuement, jusqu’à la mort. Auprès de l’AFP, la maire de la commune d’Alénya affirme que l’homme a depuis « reconnu l’homicide ».
