Le lait maternel de femmes rouennaises contiendrait des hydrocarbures, conséquence de l’incendie de Lubrizol
Le jeudi 26 septembre, l‘incendie de Lubrizol a détruit près de 10 000 tonnes de produits chimiques, offrant alors aux Rouennais une atmosphère incertaine. Des tests sont faits pour déterminer l’état des terres et de la santé des habitants de Rouen. Après les résultats d’analyses faites sur neuf mères volontaires, il semblerait que l’incendie ait eu des conséquences inquiétantes sur la santé de ces dernières.
Une avocate à l’origine de ces analyses !
Alors que les habitants s’inquiètent, depuis le 26 septembre, pour leur santé, Saliha Blalouz, avocate rouennaise, contacte l’Agence régionale de santé afin de mettre en place des analyses concernant le lait maternel des femmes. Une requête qui est restée sans réponse, obligeant l’avocate à réaliser les tests sur « neuf mères volontaires en présence d’un huissier de justice au CHU de Rouen » , comme le rapporte le Daily Geek Show.
Âgées de 25 à 35 ans, les femmes étaient mères ou futures mères. Elles ont donné un échantillon de leur lait et de leur urine afin d’effectuer au mieux les tests. Et les résultats semblent sans appel, puisque l’avocate Saliha Blalouz a annoncé la présence de « plusieurs résidus d’hydrocarbures, dont de l’éthylbenzène, du toluène et du xylène » relate de Daily Geek Show.
De nouvelles analyses en novembre et décembre
Pour le moment, les résultats ne peuvent pas confirmer que l’incendie de Lubrizol est en cause concernant la présence d’hydrocarbures, dans le lait maternel des mères. D’autres analyses seront faites à partir du lait maternel congelé avant la catastrophe, afin de comparer les deux résultats. Afin d’optimiser les résultats, et comprendre si l’incendie de Lubrizol est réellement la cause de la présence d’hydrocarbures dans le lait maternel, l’avocate fait appel aux mères des grandes villes telles que Paris, Lyon ou encore Lille, afin de passer des mêmes tests et comparer les résultats.
De leur côté, les neuf femmes ont, en vue des résultats inquiétants, décidé de porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui. Rappelons qu’au lendemain de l’incendie, l’allaitement n’était pas remis en cause par l‘Agence régionale de santé, comme le rappelle le Daily Geek Show.
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