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La morgue échange deux corps, un défunt envoyé à l’étranger par erreur

Publié par Elodie GD le 13 Mar 2025 à 2:31

Les proches du défunt rapatrié par erreur ne décolèrent pas face à l’attitude de la direction de l’hôpital.

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Scène d’horreur à la morgue de Corbeil-Essonnes

Un deuil difficile. Coups durs pour les familles, les décès plongent les proches des défunts dans un profond chagrin. Au deuil s’ajoutent des obligations administratives qui les accablent davantage en cette période déjà compliquée. Mais alors que certains tentent de faire face malgré la douleur, les coups du sort s’enchaînent. C’est le cas de cette famille dont le passage à la morgue a viré au cauchemar.

Appelée à la morgue de l’hôpital de Corbeil-Essonnes (Essonne) pour reconnaître le corps d’un homme de 67 ans, elle reste bouche bée. Pour cause, l’homme que lui présente l’agent funéraire n’est pas celui de son proche décédé. Une terrible erreur pour laquelle l’hôpital entame des démarches immédiates.

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Un corps rapatrié au Sénégal par erreur

Après quelques recherches, l’administration établit que l’homme de 67 ans a été rapatrié au Sénégal par erreur afin d’y être inhumé.

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« C’est honteux ! […] Je doute de tout ce qu’ils disent »

Un cauchemar pour les proches du défunt qui peinent à comprendre la méprise. Selon l’hôpital, les proches de l’autre défunt sont, eux aussi, venus reconnaître le corps et l’ont formellement identifié. Une validation qui a déclenché les démarches de rapatriement. Face au choc et à la révolte des familles, l’hôpital de Corbeil-Essonnes a indiqué prendre « les mesures nécessaires pour signaler cette erreur ». Il précise par ailleurs qu’il met « met tout en œuvre avec les autorités compétentes pour organiser un rapatriement rapide ».

Malgré tout, la famille du septuagénaire ne décolère pas. Dans les colonnes du Parisien, sa fille dénonce notamment la froideur et la condescendance de la direction de l’hôpital à leur égard. « C’est honteux ! L’hôpital s’est excusé, mais ils nous prennent de haut. Je doute de tout ce qu’ils disent. Je veux la preuve que mon père n’a pas été brûlé, qu’ils ne lui ont pas enlevé d’organes », s’indigne-t-elle.

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Reste à savoir pourquoi la famille de l’autre défunt a identifié la dépouille à tort. Une question sur laquelle se penche activement l’hôpital.