Un jeune homme a été tabassé à mort pour avoir fait des avances à une jeune femme
Un militaire de 26 ans s’est vu enlever la vie devant une discothèque à Besançon. Pour cause, une tentative de séduction qui aurait mal tourné, finissant en rixe.
Quand la drague vire au drame
Dans la nuit du 7 au 8 novembre, un militaire âgé de 26 ans a été violemment agressé devant une boîte de nuit à Besançon. Le jeune homme aurait demandé le numéro de téléphone d’une jeune femme, en insistant plusieurs fois d’affilée. Cette tentative de drague aurait été mal vue par le copain de la jeune femme, qui a tout de suite réagi. Malheureusement, la situation a très rapidement dégénéré.
En effet, selon les caméras de surveillance, une bagarre a éclaté entre la victime et trois individus. Le militaire a été frappé jusqu’à chuter violemment au sol, son crâne heurtant le bitume. Pire encore, ses agresseurs n’en sont pas restés là : ils lui ont porté plusieurs coups de pied à la tête, alors qu’il était déjà à terre. Le jeune inconscient découvert sur le parking, a été transporté d’urgence à l’hôpital, où il est resté en état de mort cérébrale pendant cinq jours. Malheureusement, il n’a pas survécu.
Des suspects déjà identifiés
Alors que l’enquête progresse très rapidement, les trois suspects ont pu être directement identifiés par le biais des caméras de surveillance. L’on note que deux d’entre eux, alors âgés de 19 ans, ont réussi à être interpellés puis placés en garde à vue. Suite aux auditions, les deux jeunes n’ont pas nié et ont reconnu les faits, expliquant que leur geste est dû à un « manque de respect » selon eux. En outre, le dernier suspect, qui se veut être le petit copain de la jeune femme en question, est toujours recherché.
Les deux suspects ont été arrêtés par les autorités afin d’être mis en examen pour « violences volontaires en réunion ayant entraîné une infirmité permanente » et, par la même occasion, ils ont été incarcérés. Ultérieurement, les raisons de mise en examen ont été requalifiées pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, en réunion » où ils encourent une peine de 20 ans de réclusion criminelle. Il est important de préciser qu’un des deux jeunes n’en est pas à son coup d’essai avec la justice, en effet, il a déjà été condamné six fois, dont deux fois pour violences aggravées.