Ces images choquantes d’un jeune homme avec une partie du crâne en moins : il accuse des policiers de l’avoir laissé pour mort
Tandis que les émeutes ont fait rage suite à l’affaire Nahel, un jeune homme avec une partie du crâne manquant a témoigné et accuse des policiers de l’avoir défiguré.
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Un jeune homme perd une partie de son crâne, il accuse la police
Les violences policières sont nombreuses chaque année. Nous nous souvenons tous de cette vidéo montrant un manifestant qui s’effondre après avoir reçu un coup de poing d’un agent de police.
Et parmi les victimes présumées de violences policières, il y a Hedi, un jeune homme avec une partie du crâne en moins. Il témoigne sur Konbini et accuse les forces de l’ordre de l’avoir frappé.
Le physique du jeune homme, alors défiguré, semble à peine croyable. Beaucoup d’internautes ont même cru à un trucage ou à un filtre, au début de la vidéo. Mais, c’est bel et bien à quoi ressemble Hedi après ce qu’il a vécu.
Ce dernier aurait été blessé lors d’une manifestation qui se déroulait à Marseille dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juillet. Manifestation à laquelle il ne participait pas.
Il aurait perdu une partie de son crâne suite à une altercation entre lui et deux policiers.
Des agents de la BAC qui l’auraient frappé et laissé pour mort. Dans son témoignage sur Konbini, la victime présumée assure que les policiers l’ont attaqué sans raison.
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Hedi aurait reçu un tir de LBD dans la tête
« C’était une soirée de fête. Avec un ami, on a croisé une équipe de la BAC. On leur a dit bonsoir. […] Ils n’avaient pas envie de discuter » , a-t-il expliqué.
« En me retournant, j’ai reçu un impact dans la tête. […] J’ai voulu me toucher la tête, mais je n’ai pas senti mon crâne, j’ai senti quelque chose qui prenait toute ma main, quelque chose de rond » , explicite Hedi.
Selon le jeune homme, il aurait reçu un tir de LBD sur la tête. Après cela, il aurait été frappé et laissé pour mort par les agents.
« Il y en a qui m’ont frappé avec les poings, d’autres m’ont frappé avec les matraques. Je me suis fait casser la mâchoire » , déclare-t-il.
Peu de temps après les accusations pour violences impliquant la BRAV M, la BAC va peut-être aussi faire l’objet d’une enquête suite à ce témoignage choc. Affaire à suivre.
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