« J’espère qu’on ne s’intéressera pas trop à moi » : Cette étrange déclaration du grand-père d’Émile en garde à vue
Près d’un an après la découverte des ossements du petit Émile, les soupçons se renforcent au sujet des grands-parents du garçonnet.

Décès d’Émile : des membres de la famille parmi les coupables ?
Troublant revirement de situation. Si le mystère semble s’épaissir chaque jour un peu plus, les enquêteurs ont fait un avancement de taille dans l’affaire. Contre toute attente, les soupçons se portent de nouveau sur les grands-parents d’Émile ainsi que sur deux autres membres de la famille. Résultat : les gendarmes ont procédé à leur interpellation dans la journée de mardi. Une décision qui ne laisse pas l’opinion publique indifférente.
Au début de l’affaire, la presse a tenté d’établir des portraits des membres de la famille, en vain. Seules quelques informations ont pu être recueillies sur le grand-père, Philippe Vedoveni. Décrit comme un homme strict et directif, il est aussi très attaché aux traditions religieuses. Un caractère pieux qui a tout de suite conféré une autre dimension à l’affaire.
Toutefois, après interrogatoires, les soupçons se détournent rapidement de la famille. Du moins en apparence… Interrogés, pour certains, en raison de leur présence dans la maison familiale au moment de la disparition, ils ont pu retrouver leurs habitudes, non sans un certain abattement.
Les nouvelles thèses des enquêteurs
Néanmoins, un an après la découverte des ossements du garçonnet, les enquêteurs envisagent de nouveau l’implication des grands-parents. Arrêtés pour homicide volontaire et « recel de cadavre« , ils ont été placés en garde à vue, ainsi qu’un oncle et une tante d’Émile. La raison de ce revirement : deux nouvelles théories envisagées par les agents en charge de l’affaire.
En plus d’exclure la mort accidentelle, ils soupçonnent l’existence d’une personne « qui n’a pas commis le meurtre, qui n’a pas participé au meurtre, mais qui a ensuite participé à cacher le corps ou à le dissimuler ». Des révélations qui ont déclenché la frénésie des médias.
De la garde à vue des grands-parents, on ne sait pas grand-chose. Sur le plateau de Quotidien, Damien Delseny, chef du département police/justice du Parisien a déclaré : « Je crois que le grand-père a dit, ‘j’espère qu’on ne s’intéressera pas trop à moi et qu’on ira chercher ailleurs’« . De curieuses déclarations pour un homme en si mauvaise posture.
Sous le coup d’une garde à vue prolongée, les quatre membres de la famille sont toujours interrogés séparément. Toujours sur plateau de Quotidien, on apprend cependant que les confrontations ne sauraient tarder. D’autant qu’ils sont soumis à des interrogatoires bien moins apaisés qu’en début d’affaire. « Ils ont déjà été entendus, toutes ces personnes, mais comme simples témoins dans des auditions beaucoup plus confortables, là, on a une mesure qui n’est pas du tout la même », souligne encore Damien Delseny.
#Emile, victime d’une éducation « à la Bétharram »?
Philippe Vedovini, le grand-père du petit garçon, placé en garde à vue avec sa femme et deux de ses enfants pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre » a été, de 26 à 28 ans (1992-1993), encadrant dans une école privée… pic.twitter.com/FLlznrZrjg
— Karl Zero Absolu (@karlitozero) March 25, 2025