« J’en ai marre » : La lettre bouleversante d’une petite fille de 8 ans frappée et harcelée par un camarade
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Ce lundi 15 janvier 2024, nos confrères de RMC ont dévoilé une lettre absolument bouleversante. Celle-ci est écrite par Mathilde, 8 ans, victime de harcèlement à l’école par un certain Nolan.
Son père, après avoir alerté à plusieurs reprises l’établissement et le directeur ont déjà porté plainte trois fois. La direction a déclenché le protocole harcèlement pour permettre au chef d’établissement d’agir, mais la situation peine à évoluer.
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Le harcèlement, un fléau qui perdure à l’école
Ce n’est plus un secret pour personne, le harcèlement tue. De nombreuses actions sont organisées aussi bien à l’école qu’à l’extérieur pour tenter d’endiguer cela. Mais le travail est encore long. Et ce n’est pas la jeune Mathilde, âgée de huit ans qui dira le contraire.
Selon les informations de RMC dévoilées ce lundi 15 janvier 2024, Mathilde endure un calvaire quotidien à l’école. Dans une lettre poignante qu’ont dévoilée nos confrères, elle décrit les violences subies, mentionnant notamment une agression physique de la part d’un camarade, Nolan, qui l’a frappée au ventre pendant la récréation. Ce traumatisme l’a contrainte à rester dans le préau pour le reste de la pause. Les parents de Mathilde ont déjà déposé trois plaintes, soulignant l’ampleur du problème.
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« J’en ai marre »
La lettre est bouleversante et commence ainsi : « Nolan, à la récréation, m’a tapée au ventre. J’ai passé le reste de ma récréation dans le préau. Maman m’a emmené trois fois à la police en quinze jours. J’en ai marre ».
Il faut dire que la violence est particulièrement dure à encaisser, avec des coups de poing, coups de pied dans le ventre, sur les épaules qui l’ont conduit à avoir deux jours d’ITT alors qu’elle n’a que huit ans.
Ses parents ont alerté à plusieurs reprises la direction. Celle-ci a décidé de déclencher le protocole harcèlement, mis en place il y a trois ans par l’Éducation nationale. Elle permet au chef d’établissement d’agir. Des horaires aménagés ont été mis en place pour que les deux élèves ne se croisent pas. Les violences ont cessé un temps avant de reprendre de plus belle.
Le père a donc décidé d’alerter une nouvelle fois le gouvernement : « S’il vous plaît, agissez, protégez ma fille. On ne peut pas attendre encore deux, trois mois. Il va la taper tous les deux jours. Quel parent peut accepter ça ? En tant que père, cette impuissance… Je ne peux pas protéger ma fille, ce n’est pas normal ». Selon les informations de RMC, le harceleur aurait finalement changé d’établissement à la demande de l’académie.
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