« Je vais te venger » : la veuve du chauffeur de bus de Bayonne lui fait une promesse lourde de sens…
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Après l’agression du chauffeur de bus à Bayonne, son épouse et ses trois filles ont décidé d’organiser une marche blanche pour lui rendre hommage. Et c’est ainsi que 6000 personnes se sont rassemblées pour témoigner de leur soutien et de leur révolte face à cet acte ignoble. Découvrez l’émotion de cette journée en vidéo :
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Chauffeur de bus agressé à Bayonne : entre émotion et révolte
Il s’appelait Philippe Monguillot. À 59 ans, il était chauffeur de bus depuis des années sur la ville de Bayonne. Mais malheureusement, dimanche dernier et en voulant faire appliquer les gestes barrières et notamment le port du masque, il va se faire agresser violemment.
Hospitalisé d’urgence, il est actuellement en état de mort cérébrale. De l’autre côté, deux hommes sont mis en examen pour tentative d’homicide volontaire. En plus, deux autres sont arrêtés, l’un, pour « soustraction de criminel à l’arrestation et aux recherches et non-assistance à personne en danger » et le second, pour « non-assistance à personne en danger. » Et ce mercredi, c’est une marche blanche pleine d’émotion qui est organisée par la femme du chauffeur et ses trois filles dans les rues de la ville.
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« Je vais te venger »
Entre dignité et révolte, c’est Véronique, la femme du chauffeur de bus qui ouvre la marche blanche sous les applaudissements. Très émue de voir des milliers de personnes se rassembler, elle réclame justice non seulement pour son mari mais également, pour tous qui font le même métier.
« Je vais me battre jusqu’au bout. J’ai la force en moi, j’ai la colère et je vais y aller. Je n’ai pas peur, la justice va être avec moi et la justice va m’aider à venger mon époux. Je lui ai promis, je lui ai dit dans l’oreille: ‘Je vais te venger’ et je le ferais. Il faut que pour eux, maintenant, ils aillent au boulot sans le nœud dans le ventre. Il faudrait qu’on fasse quelque chose pour eux, que ce qui est arrivé à mon époux ne se reproduise pas pour eux… vraiment ! »
À la même heure, partout en France, des milliers de chauffeurs de bus ont débrayé pour une minute de silence.
