« Je savais qu’il la tuerait » : Dévastée par le décès de sa fille découpée en 200 morceaux par son mari, elle témoigne
La terrible histoire d’Holly Bramley (Royaume-Uni) a fait grand bruit lors du jugement de son époux et meurtrier Nicholas Metson.
Un homme d’une violence inouïe
Le meurtre d’Holly est de ceux que l’on n’oublie pas. D’une barbarie sans nom, il a fait la Une au moment des faits. En mars 2023, Nicholas Metson poignarde sa femme à quatre reprises. Il la découpe en 200 morceaux, puis stocke sa dépouille dans le garde-manger de leur appartement avant de solliciter un ami pour l’aider à se débarrasser des restes de la jeune femme.
Si le décès de sa fille l’a dévastée et la hante encore, Annette Bramley a reconnu ne pas être surprise par la violence de son ex-gendre.
Pour appuyer ses propos, elle évoque des faits de violence contre leurs animaux domestiques. De terribles récits qui laissent sans voix. Dans une récente interview, la mère d’Holly se souvient ainsi du meurtre de leur chiot. À l’époque, Annette découvre une Holly dévastée sur le pas de sa porte. Pour cause, la jeune femme vient de récupérer son chiot dans la machine à laver de son appartement.
« La maltraitance animale est un signe avant-coureur »
Intriguée, elle questionne son époux Nicholas qui reconnaît sans mal sa responsabilité. Par chance, Holly réussit à ouvrir la machine et sauver l’animal. C’était sans compter sur la cruauté de Nicholas. « Il l’a pris et l’a mis sous la douche avec de l’eau sur son visage jusqu’à ce qu’il se noie », raconte Annette, les larmes aux yeux.
Bien décidée à éloigner sa fille d’un homme si dangereux, elle tente de rentrer en contact avec la police. Une démarche qu’elle finit par abandonner face aux supplications de sa fille. Mais les choses ne s’améliorent pas pour autant. À la maison, Holly voit disparaître ses animaux de compagnie les uns après les autres.
Après le chiot, Nicholas s’en prend à trois chatons — qu’il noie – et au hamster de sa femme qu’il place dans un robot de cuisine. Autant de disparition qui ont contribué à fragiliser la jeune femme. De son côté, Annette commence à entrevoir une issue tragique pour son enfant : « Je savais qu’il la tuerait ».
Un pressentiment qui se confirmera dans les mois qui suivent. « Pour moi, la maltraitance animale était le signe avant-coureur qu’un jour, il commettrait ces pratiques barbares sur un humain – mais personne ne l’entendait et encore moins Holly », confie la mère endeuillée. Malgré la condamnation à perpétuité de son ex-gendre, Annette ne ressent aucun soulagement. Elle aurait tout donné pour que sa fille soit encore auprès d’elle.