Saisie de drogue record : 84 millions de comprimés d’amphétamines retrouvés !
Ce mercredi 1er juillet, la police italienne a fait une découverte hallucinante. En effet, elle a saisi 14 tonnes d’amphétamines, soit 84 millions de comprimés de drogue dure, plus communément appelée « la drogue du djihad » , produites par l’Etat Islamique et à destination des consommateurs européens. Retour sur l’affaire de l’année. Découvrez cette saisie record dans la vidéo ci-dessous :
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La police italienne met la main sur 14 tonnes d’amphétamines directement produites par l’Etat Islamique
Ce mercredi 1 juillet 2020, la police italienne a découvert 14 tonnes d’amphétamines dans le port de Salerme, à Naples. Les autorités ont mis la main sur 84 millions de comprimés de Captagon, une drogue réputée pour être utilisée par l’Etat Islamique.
La drogue était stockée dans 3 conteneurs suspects, indique le rapport de l’enquête réalisée par le parquet de Naples. Les comprimés étaient camouflés dans les couches intérieures de cylindres de papier à usage industriel et des roues métalliques, sûrement fabriqués en Allemagne, relève Le Point.
Avec cette trouvaille, la police italienne a réalisé « la plus grande saisie d’amphétamines au niveau mondial » . En effet, la vente de cette marchandise aurait rapporté 1 milliard d’euros à l’Etat Islamique, argent qui permet de financer ses activités criminelles, notamment les actes de terrorisme. En l’occurence, ces pilules devaient alimenter le marché européen. En effet, la prise de drogue a des conséquences plus importantes qu’on ne le pense et ce genre d’affaire est là pour nous rappeler ce désastre.
Un trafic lucratif pour l’Etat Islamique
L’enquête de la police italienne met en avant une particularité : le lieu de production de ces amphétamines, la Syrie. En effet, l’Etat Islamique est devenu « le premier producteur mondial d’amphétamines » . Cette organisation produit et vend du Captagon, plus communément connu sous le nom de « drogue du djihad » . Pourtant, comme le rapporte un rapport de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), cette drogue n’a jamais vraiment été celle des djihadistes, affirme LCI. À l’inverse, selon les enquêteurs italiens, elle est utilisée pour « inhiber la peur et la douleur » et pousser à commettre des actes contre-nature, à l’image de l’attentat du Bataclan, à Paris.
Le Captagon est un médicament composé à l’origine de fénéthylline. Cette substance permet de combattre l’hyperactivité. Elle est très répandue au Moyen-Orient. Les djihadistes s’enrichissent grâce à cette substance planante, qui enivre des millions de consommateurs dans le monde.
Avec le confinement des pays occidentaux, la production des drogues synthétiques a drastiquement chutée. Les trafiquants de drogue, dont la mafia italienne, ont donc dû s’approvisionner autre part, en l’occurence, en Syrie, auprès de l’Etat Islamique. Cette saisie aura eu le mérite de mettre à mal ces criminels, qui viennent de perdre une sacré cargaison.
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