« Il a reçu un profond coup de machette » : La lettre déchirante des parents d’Elias, 14 ans, émeut la Toile
Dévastés par le décès de leur fils de 14 ans, les parents d’Elias ont exprimé leur désespoir et leur indignation à travers un communiqué.


Un cri du cœur
Un discours bouleversant. Moins d’un mois après le décès de leur fils, les parents d’Elias ont pris la parole. Pour cause, le mois de février, et cette semaine en particulier, s’annoncent compliqués pour la famille. « Elias aurait eu 15 ans le 14 février 2025. Elias n’aura jamais 15 ans… », commencent-ils. Des mots forts qui ne retranscrivent pourtant pas toute la douleur qu’ils peuvent ressentir.
« Elias a été agressé avec une violence inouïe par deux mineurs décomplexés qui déambulaient en toute liberté ensemble, l’un armé d’une machette, l’autre d’une hachette. […] Il a reçu un profond coup de machette et non un ‘simple coup de couteau’ comme il a pu être écrit », révèlent-ils ensuite, après avoir précisé qu’Elias n’avait opposé aucune résistance, terrifié à la vue des armes de ses agresseurs.
Ils détaillent ensuite les blessures de l’adolescent, expliquant que même prises en charge à temps, elles étaient trop importantes et impossibles à soigner. « Notre fils est mort, notre chagrin est immense, notre vie est détruite ».


« Si la justice est éducative, elle doit également demeurer répressive »
Vient ensuite le moment pour eux de questionner la justice. Le drame auquel ils font face les a conduits à prendre conscience d’importantes défaillances judiciaires, notamment en ce qui concerne le traitement des mineurs auteurs d’infractions. « Comment deux adolescents armés, interdits de contact entre eux par la justice, connus défavorablement des services de polices et judiciaires, ont-ils pu, en toute impunité, poursuivre leurs exactions ? », écrivent-ils.
« Comment justifier une justice éducative face à des jeunes de 16 ans qui refusent de respecter leurs obligations découlant de leur placement sous contrôle judiciaire et qui se vantent de commettre des infractions pénales de manière réitérée et habituelle ? », s’offusquent encore les parents d’Elias.
« Ne laissons pas des mineurs réitérer librement leurs actions et mettre en danger notre société, nos valeurs. Il est temps que les pouvoirs publics […] prennent les mesures nécessaires et adéquates garantissant également la protection de tous […]. Si la justice est éducative, elle doit demeurer également répressive et protectrice des droits de chacun« .
À travers ses lignes, ils se montrent favorables à l’examen de la proposition de loi de l’ancien Premier ministre, Gabriel Attal, visant à « restaurer l’autorité » de la justice à l’égard des « mineurs délinquants » et de « leurs parents ». Examen qui a débuté ce mercredi à l’Assemblée nationale.