Incroyable : elle fait le choix d’abandonner sa fille par amour
En tant que mère, il n’y a rien plus difficile que de devoir envisager d’abandonner son enfant. Pourtant, c’est bel et bien ce qu’Ali a fait. Elle a confié sa fille unique, qui aura bientôt quatre ans, à l’assistance publique. Une décision avec laquelle elle vit désormais tous les jours, ressentant à la fois culpabilité et soulagement.
>> À lire aussi : « La vie s’est arrêtée » : Diane et Xavier ont failli perdre leurs enfants, ils racontent leur combat face aux services sociaux (vidéo)
Elle a fait un choix qui est généralement gardé secret
Ali Leonardi a confié sur le plateau de Sept à Huit ce 7 mai avoir abandonné sa fille de quatre ans à l’assistance publique. Une décision qu’elle assure vivre avec culpabilité et soulagement.
Dès la naissance de sa fille, la jeune femme révèle qu’elle a senti qu’elle serait incapable de l’aimer comme une mère le devrait. Profondément, elle avait plutôt la sensation d’avoir accouché pour quelqu’un d’autre, d’être une mère porteuse. Cependant, on lui avait promis qu’elle ressentirait le véritable amour le jour de la naissance. Mais comme elle a pu se rendre compte, ce ne fût malheureusement pas le cas…
>> À lire aussi : Durant 30 ans, les services sociaux ont confié des enfants à des pédophiles en Allemagne
Épuisée par des heures de pleurs et de cris, elle abandonne sa fille
La seule personne à ses côtés était sa mère, qui était si attentionnée ce jour-là. Mais comme le raconte la jeune femme, elle n’avait pas toujours été comme ça. En effet, elle confesse avoir été une enfant maltraitée, tout comme son jeune frère et sa sœur. Et elle ne voulait en aucun cas ressembler à sa mère.
Tombée enceinte alors qu’elle était en ménopause artificielle, sa mère l’a finalement convaincue de garder le bébé, assurant que leur relation allait ainsi s’arranger. Mais cela ne s’est à nouveau pas produit. Épuisée par des heures de pleurs et de cris, elle n’avait finalement qu’une crainte. Celle de faire mal à son enfant, tout comme sa mère l’avait fait quelques années auparavant. Elle a donc décidé de contacter les services sociaux qui sont venus prendre sa fille pour la placer provisoirement dans une famille d’accueil. Avant qu’elle ne décide de renoncer définitivement à ses droits… Car elle est désormais sûre d’une chose : sa fille est mieux sans elle, et elle est mieux sans sa fille. Un constat déchirant.
>> À lire aussi : Cédric Jubillar perd la garde de ses enfants : l’étrange découverte des services sociaux à son domicile