Incident au procès de Monique Olivier : le père d’Estelle Mouzin quitte la salle en colère
Vendredi 1er décembre 2023 se déroulait le 4ᵉ jour de procès de Monique Olivier. L’ancienne compagne de Michel Fourniret est actuellement jugée pendant trois semaines pour les meurtres de Marie-Angèle Domèce, Joanna Parrish et Estelle Mouzin.
Mais durant ce nouveau jour, un incident a été enregistré. En effet, selon Le Parisien, Eric Mouzin a été vivement agacé par l’attitude du président de la cour, Didier Safar. Il a refusé à plusieurs reprises de faire réagir l’accusée, alors qu’elle est la seule susceptible de contenir les derniers secrets de Michel Fourniret, décédé en 2021.
>>> À lire aussi : Affaire Estelle Mouzin : Monique Olivier passe aux aveux
Monique Olivier face aux juges
C’est un procès très attendu. Mardi 28 novembre 2023 s’est ouvert au tribunal de Nanterre le procès de Monique Olivier. Ce dernier durera trois semaines et fera la lumière sur la véritable implication de la compagne de Michel Fourniret dans les meurtres de Marie-Angèle Domèce, Joanna Parrish, et d’Estelle Mouzin.
En effet, bien que Michel Fourniret ait avoué le meurtre de cette dernière en 2018, la famille d’Estelle Mouzin a toujours pris des pincettes car le corps de la fillette disparue il y a plus de 20 ans n’a pas été retrouvé.
>>> À lire aussi : Procès de Monique Olivier : le père d’Estelle Mouzin sort du silence
Le père d’Estelle Mouzin quitte la salle
Mais ce vendredi 1er décembre 2023, lors du quatrième jour de procès, un incident a été enregistré. En effet, le père d’Estelle, Eric Mouzin a quitté le tribunal en claquant la porte. Selon les informations du Parisien, il s’est vivement agacé de l’attitude du président de la cour Didier Safar.
Ce dernier a refusé à plusieurs reprises que Monique Olivier réponde à leurs questions. Une frustration pour le père d’Estelle car elle est la seule à pouvoir dévoiler où se situe le corps de sa fille. « Il est anormal que vous nous interdisiez d’interroger Monique Olivier dès qu’il se produit un événement. Pour une affaire de cette importance, je ne comprends pas. Si on veut qu’elle ne dise rien, alors on fait comme vous faites ! » s’agace l’un des avocats des parties civiles.
« J’ai déjà prévu trois interrogatoires, vous ne pouvez pas dire cela » répond alors le président. Une réponse qui a vivement agacé le père d’Estelle. « Ce n’était pas la peine de lui mettre un micro ! Depuis le début, on nous explique que c’est compliqué d’interroger Monique Olivier, qu’il faut du temps pour la laisser s’exprimer. Or à chaque fois qu’il en est question, on refuse, parce qu’il faut aller vite, respecter les délais. On se croirait à la SNCF ». Affaire à suivre…
>>> À lire aussi : Procès de Monique Olivier : cette drôle de technique pour la faire parler