Il poignarde son gendre au mariage : le maire en super-héros intervient !
Le village de Faudoas, dans le Tarn-et-Garonne, a été le théâtre d’un évènement tragique qui a choqué la population locale.
Alors que les festivités du mariage allaient bon train, le père de la mariée a soudainement sorti un couteau et poignardé le futur marié. Un acte de violence qui a transformé ce jour de fête en véritable cauchemar. Retour sur les circonstances de ce drame qui a marqué les esprits.
Un père a protesté aux noces de sa fille de 25 ans avec un homme de 63 ans. La différence d’âge significative entre les époux semble être à l’origine de son refus catégorique de voir cette union se concrétiser. Selon certaines sources, les relations entre le monsieur et sa fille étaient tendues depuis un certain temps, ajoutant encore plus de poids à son opposition.
Déterminé à empêcher le mariage, le père a multiplié les démarches auprès des autorités locales. Il s’est d’abord adressé au maire de Faudoas, Jean-Louis Dupont, lui demandant de ne pas célébrer la cérémonie.
Face au refus de l’édile, qui n’avait aucun motif légal pour réagir à l’union, le papa a même été jusqu’à solliciter le procureur de la République de Montauban.
Malheureusement, sa requête est restée vaine. « On avait l’autorisation de les marier. Moi je suis maire et je dois marier tout le monde », a insisté Jean-Louis Dupont auprès de France Bleu Occitanie.
Frustré et courroucé, le géniteur aurait alors proféré des menaces à l’encontre du premier magistrat, laissant entendre qu’il ferait tout pour bouleverser la cérémonie. « Je ne laisserai pas ma fille gâcher sa vie avec ce vieux pervers », aurait-il confié à ses proches.
« S’il le faut, je m’opposerai à ce mariage par la force », aurait-il ajouté. Témoignant ainsi de son état d’esprit et de sa résolution à empêcher l’union par tous les moyens.
Même les plus extrêmes. Le père de la future mariée avait d’ailleurs averti qu’il ne laisserait pas la célébration se dérouler dans la sérénité, en déclarant à l’édile « samedi matin, je serai là, et je foutrai le bordel ».
Le premier magistrat de Faudoas, parangon de bravoure
Le jour des épousailles, alors que le cortège nuptial se dirigeait vers l’hôtel de ville de Faudoas, le drame a éclaté.
Le géniteur de la promise, armé de deux couteaux, a surgi et s’est rué sur le futur gendre, lui assénant plusieurs coups de lame. Une scène d’une sauvagerie inouïe qui a pétrifié tous les témoins présents.
Fort heureusement, Jean-Louis Dupont, premier magistrat de Faudoas, a réagi avec une célérité et un courage exceptionnels.
Cet ancien rugbyman, fort de son passé sportif, a réussi à maitriser le forcené en le plaquant face contre terre, évitant ainsi un bilan encore plus funeste. « Quand je l’ai vu bondir sur le marié, j’étais à une dizaine de mètres. Il a eu le temps de lui porter plusieurs coups de couteau avant que je n’intervienne. Je l’ai plaqué au sol », a relaté l’édile au Parisien. Un geste de sang-froid salué par tous les témoins de la scène. Permettant ainsi de sauver de nombreuses vies.
Si les blessures infligées au futur époux n’ont pas mis ses jours en péril, le traumatisme de cette funeste journée hantera durablement les mémoires. Le géniteur de la mariée, placé en garde à vue, devra répondre de ses actes devant la justice.
Jean-Louis Dupont, l’édile érigé en héros malgré lui, a rendu hommage au courage de la future épouse. Il espère que le couple pourra convoler en justes noces dans de meilleures conditions. « Il m’a dit : pourquoi tu ne me maries pas dans l’ambulance ? Je n’ai pas le droit, il faut se marier à la mairie, avec l’écharpe et tout ça. Il y avait plein d’amour entre les deux, on ne peut pas le contester », a confié l’élu au Parisien.