Il joue au foot avec le cadavre d’un chat après lui avoir mis une balle dans la tête
L’auteur des faits, qui n’avait alors que 14 ans, vient d’être condamné par la justice. Le chat, quant à lui, est devenu un symbole des violences domestiques sur les animaux.
Un drame effroyable
C’est une histoire qui a traumatisé toute une région. En février 2022, à Bessèges dans le Gard, Juju, le petit chat adoré d’un quartier paisible, a vécu le cauchemar.
C’est à travers une vidéo Snapchat qu’un groupe d’adolescents a découvert l’horreur des évènements. Dessus, un adolescent de seulement 14 ans s’amusait avec le cadavre de l’animal, en l’utilisant comme ballon de football après l’avoir abattu d’une balle en pleine tête avec une carabine. Les images ont suscité une vague d’indignation parmi ceux qui les ont vues, et ont rapidement été portées à l’attention de l’association de défense des animaux Barricat’s.
L’affaire a ensuite été portée devant le tribunal pour enfants de Nîmes, où l’adolescent a récemment été jugé coupable de sévices et d’actes de cruauté envers le chat. Malgré son jeune âge au moment des faits, la justice a pris des mesures fermes, prononçant une mesure éducative judiciaire de six mois à l’encontre de l’adolescent. Cette décision vise à lui fournir un encadrement approprié pour qu’il prenne conscience de la gravité de ses actes et puisse se réinsérer dans la société de manière constructive.
Un chat à jamais commémoré
Les parents de l’adolescent ont également été tenus responsables des violences sur Juju. Ils ont été condamnés à verser 1000 euros de dommages et intérêts à la SPA.
L’association Barricat’s, qui a été alertée initialement de l’affaire, a exprimé sa satisfaction quant à la décision de justice. Pour eux, cette condamnation est un pas dans la bonne direction pour sensibiliser les jeunes à la protection des animaux. Ils espèrent également que le suivi éducatif de l’adolescent lui permettra de comprendre l’importance du respect envers les chats. Mais aussi de changer ses comportements à l’avenir.
L’histoire de Juju a profondément marqué la communauté de Bessèges. En tant que mascotte de l’EHPAD local, il était aimé et apprécié de tous. Sa mort tragique a suscité une vague d’émotion et de solidarité parmi les résidents et les bénévoles de l’association.