Il confie son envie d’égorger son voisin dans une lettre à… Macron !
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Le président français Emmanuel Macron reçoit parfois de drôles de messages. Cette lettre, envoyée par un Valentinois, était une menace de meurtre. L’individu a depuis été retrouvé.
Le mercredi 22 mai 2024, le service « Dialogue citoyen » de l’Élyséea reçu une lettre particulièrement alarmante.
Ce service est chargé de traiter les courriers adressés au président de la République. Un habitant de Valence, dans la Drôme, y exprimait son intention d’égorger son voisin.
Cette missive a immédiatement suscité l’inquiétude des autorités. Pourtant, la lettre était noyée parmi les 170 lettres et 300 courriels que ce service reçoit quotidiennement.
Un drôle de lettre envoyée au Président
Dans ce courrier, l’homme détaille de manière explicite ses intentions meurtrières envers son voisin. Il a notamment utilisé des termes violents et mentionnant la guillotine.
Ce récit inquiétant a été signalé au parquet de Paris, qui a rapidement alerté la police drômoise. Les forces de l’ordre ont alors procédé à l’interpellation de l’individu. Ce dernier a été placé en garde à vue pour menaces de mort.
L’homme a été appréhendé après que le parquet de Paris a exigé une intervention immédiate des policiers de la Drôme. Âgé de 52 ans et originaire de Romans-sur-Isère, il a été arrêté trois jours après l’envoi de son courrier.
Ce dernier, rédigé de manière incohérente, mentionnait également la crise en Nouvelle-Calédonie et la menace d’égorger un « voisin islamiste » si Emmanuel Macron devait être guillotiné.
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L’alerte a été donnée dès que le service « Dialogue citoyen » a transmis la lettre aux autorités compétentes. Ce service, qui a pour mission de trier et d’analyser les requêtes et observations des Français, a vite compris la gravité de la situation.
L’homme a été rapidement identifié et appréhendé par les policiers de la Drôme, puis soumis à une expertise médicale.
L’individu interpelé et hospitalisé
Cette expertise a conclu à la nécessité d’une hospitalisation en unité psychiatrique. L’individu a donc été interné à Montéléger, une décision motivée par son état mental. Les enquêteurs ont jugé que ses propos et ses intentions, bien que troublants, étaient le résultat d’un trouble psychiatrique sévère nécessitant une prise en charge médicale immédiate.
Cet incident met en lumière le rôle crucial du service « Dialogue citoyen » de l’Élysée, qui reçoit environ 200 000 courriers et lettres chaque année. Malgré l’énorme volume de messages, l’efficacité du tri et de l’analyse effectués par ce service a permis de détecter cette menace et de prévenir un potentiel acte de violence.
