Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Faits divers

Il appelle sa compagne en FaceTime pendant qu’il tue leur fille de 2 ans

Publié par Elodie GD le 19 Jan 2025 à 18:29

La mère et le grand-père de Zevaya, 2 ans, ont assisté au décès de la fillette en direct sur FaceTime.

Le destin tragique de la petite Zevaya

Ils ne s’en remettent pas. Pour cause, le traumatisme laissé par cet appel les hantera à jamais. En mars 2023, le père de Zevaya Flanagan se présente à la garderie pour récupérer la fillette. Dans l’après-midi, Deontray Flanagan, est pris en chasse par une voiture de police. S’ensuit alors une impressionnante course-poursuite.

La vidéo du jour
Il étrangle sa fillette de 2 ans pendant qu'il est en FaceTime

À ce moment-là, Zevaya se trouve dans le véhicule et n’est pas attachée. Un détail qui ne semble pas préoccuper son père outre-mesure. Au contraire, celui-ci décide de passer un appel vidéo à sa compagne qui se trouve alors en compagnie de son propre père.

Quand l’image s’affiche, ils assistent à une scène qui leur glace le sang. Deontray se montre en train de conduire à toute allure tout en battant et en enserrant le cou la fillette de deux ans de l’autre main. Ballottée dans tous les sens à cause de l’absence de ceinture de sécurité, elle ne peut se défendre des coups que lui porte son père.

« J’ai dit que quelque chose n’allait pas »

Déchaîné, l’homme ira jusqu’à filmer le corps sans vie de Zevaya. Celle-ci sera malgré tout transportée à l’hôpital local où les médecins ne pourront que constater son décès.

« Je ne souhaite à personne de vivre une telle angoisse et une telle douleur », a confié la mère de famille face aux jurés ce 13 janvier 2025. Miné par le décès de sa petite-fille, le grand-père de la fillette s’est adressé à l’accusé : « Vous avez peut-être pris son dernier souffle, mais vous ne pouvez pas tuer son esprit, sa mémoire ou son nom ».

Deontray Flanagan
© Houston Chronicles

Toujours à a la barre, la mère de la petite Zevaya a déploré le manque d’implication des forces de l’ordre. En effet, elle avait déjà signalé à plusieurs reprises le comportement violent de son compagnon. Elle avait même montré aux autorités des messages où celui-ci menaçait de faire du mal à leur fille. « J’ai dit à maintes reprises que quelque chose n’allait pas. Ils auraient au moins pu essayer de le retrouver, mais même avec son passé, non. J’ai dit : ‘Allez-vous attendre qu’il lui arrive quelque chose ? ».

Rejoignez nos 875 726 abonnés en recevant notre newsletter gratuite

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.