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L’identité de Jack l’Éventreur enfin dévoilée, 130 ans après les meurtres en série

Publié par Nicolas F le 20 Mar 2019 à 10:11
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Jack l’Éventreur est l’un des plus anciens tueurs en série que l’on connaisse. Le tueur psychopathe dont on a longtemps ignoré le nom, a tué plusieurs femmes en 1888. Films, documentaires, séries, livres, il inspire les auteurs et intrigue la population. Il semblerait que le mystère touche à sa fin, alors qu’une nouvelle étude ADN aurait permis d’identifier le tueur. Regardez la vidéo pour revenir sur cette enquête qui aurait permis de mettre un nom sur le fameux Jack.

 

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En 1888, plusieurs prostituées ont été tuées dans le quartier de Whitechapel

La première victime connue de Jack l’Éventreur est Mary Ann Nichols, trouvée égorgée et mutilée le 31 août 1888 dans une rue de Londres. S’agissant de la mort d’une prostituée, la police ne se donne guère la peine d’élucider le crime. Quelques jours plus tard, l’affaire prend un autre tournant lorsqu’une deuxième victime est trouvée. Annie Chapman, 47 ans, est presque décapitée et éventrée. L’affaire commence à faire du bruit dans tout Londres et des plaisantins s’amusent à envoyer des lettres anonymes à la police, se faisant passer pour l’Éventreur, auquel la presse a donné le prénom de Jack. Parmi ces lettres, il y en aurait pourtant quelques-unes qui ont bien été écrites par le tueur. Notamment l’une dans laquelle se retrouvait un bout de rein qu’il avait prélevé à l’une de ses victimes. Dans cette lettre il écrit : « Je vous envoie la moitié du rein que j’ai prélevé sur une femme et que j’ai conservé pour vous. L’autre moitié, je l’ai fait frire et mangée. C’était délicieux. »

 

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Jack l’Éventreur n’a jamais été retrouvé

Corps éviscérés, nez coupé, peau pelée, gorge tranchée, vagin prélevé, foie découpé, intestins ressortis, les meurtres sont tous suivis de mises en scène morbides dignes d’un boucher. Les meurtres de prostituées se succèdent pendant 2 mois et le quartier de Whitechapel est terrorisé. À l’époque, les scènes de crime ne sont pas photographiées, par contre, les corps méticuleusement mutilés le sont. Cette précision et le soin donné aux mutilations laisseront penser aux enquêteurs de l’époque que Jack était peut-être un chirurgien. Plusieurs médecins londoniens seront suspectés, dont même le docteur William Gull, chirurgien de la reine Victoria. Le tueur n’a jamais été retrouvé !

 

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La police a listé plusieurs suspects mais les techniques scientifiques faisaient défaut

Jack l’Éventreur aurait pu être trouvé s’il avait commis ses meurtres 3 ans plus tard. En 1888 la police scientifique est à ses balbutiements, mais en 1891, Scotland Yard utilise pour la première fois les empreintes digitales. Il lui en a fallu de peu ! 130 ans plus tard, le mystère aurait été résolu grâce à Russell Edwards, un homme d’affaires, passionné par les faits divers, qui a fait pratiquer des prélèvements ADN par un scientifique de Liverpool. Russell Edwards possédait un châle taché de sang ayant appartenu à l’une des victimes, qu’il avait acheté aux enchères.

 

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Un passionné de faits-divers est certain d’avoir identifié le meurtrier

En retrouvant les descendants de Catherine Eddowes, la prostituée assassinée à qui appartenait le châle, et en retrouvant les descendants de suspects de l’époque, les scientifiques pu établir une correspondance ADN. Parmi la liste des suspects de la police, il y avait Aaron Kosminski, un barbier juif polonais qui souffrait de troubles mentaux. La police n’avait pas assez d’éléments pour l’inculper mais plusieurs indices laissaient penser qu’il s’agissait de lui. L’homme a fini sa vie dans un asile psychiatrique jusqu’à sa mort en 1919. Il était schizophrène paranoïaque et souffrait d’hallucinations auditives.

 

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Des scientifiques confirment les résultats ADN

Malgré ces affirmations et ces tests menés en 2014, certains spécialistes pensent que les tests ADN de Russell Edwards ne sont pas corrects et que le mystère reste entier. Pourtant, cette semaine, le très sérieux Journal of Forensic Sciences, vient de publier un rapport qui explique que des nouveaux tests ont été menés par des chercheurs de l’Université de Liverpool. Les éléments cellulaires et les traces d’ADN ont indiqué des correspondances avec les descendants de la victime et d’Aaron Kosminski. De plus, les éléments génétiques identifiés comme appartenant à Kosminski permettent de déterminer la couleur des cheveux, des yeux et de quelques éléments physiques qui correspondent avec la seule description d’un témoin de l’époque qui a été jugée comme sérieuse.

identité de jack l'éventreur

 

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Crédits : Getty, Wiki Commons, The Independant, Letaba Herald 

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