Humiliée en maternelle, elle se venge de son harceleur 15 ans après en commettant le pire
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Le harcèlement scolaire, un sujet sensible aux solutions difficiles. Une jeune femme de 20 ans, qui a été humiliée en maternelle, a décidé de se venger de son harceleur. Quinze ans après, elle trouve un stratagème pour l’attirer dans un guet-apens.
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Chaque année de nombreux élèves sont touchés par le harcèlement scolaire. Une jeune femme, aujourd’hui âgée de 20 ans, avait subi des insultes, des humiliations dès l’école maternelle. Quinze ans après, ces souvenirs la hantent encore. Elle a alors décidé de se venger de son harceleur de l’époque, a relaté le Ouest-France.
Elle a attiré son harceleur de maternelle dans un guet-apens où il a été torturé
À Cherbourg, en Normandie, le 15 avril 2019, la jeune femme reprend contact avec son harceleur et ancien camarade de classe de maternelle. Elle lui propose de lui fournir de la drogue car elle sait qu’il en recherche. L’homme se présente alors à son appartement vers 18h. Ce n’est pas la jeune femme qui va s’acharner sur son camarade mais bien deux hommes à qui il devait 200 euros. Ils le sortent de la chambre et le torturent. Ils attachent l’homme à une chaise et le déshabille. Coup de poing, coup de pied, brûlures de cigarettes sur le corps et même le visage, coup de crosse. Les sévices continuent pendant plusieurs heures sur l’ancien harceleur.
Soudain, une quatrième personne entre dans l’appartement. Son arrivée met alors fin à l’agression. La victime est menacée de mort si elle venait à en parler. Pourtant, elle va se rendre directement au commissariat et les agresseurs seront rapidement interpellés.
Le mardi 18 février, un an après les faits, la jeune femme demande sa remise en liberté quand elle se retrouve de nouveau devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Caen. Sa défense : elle a simplement attiré son ancien harceleur mais n’a pas pris part aux coups : « C’est une jeune femme qui a sombré mais elle n’a pas de casier et a toujours des contacts avec sa famille. Ses parents sont venus la voir en détention. Ils sont prêts à l’accueillir de nouveau et lui ont trouve un emploi de palefrenière soigneuse dans un haras proche » , a expliqué l’avocate de la victime. La chambre a cependant décidé de maintenir la jeune femme en détention.
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