Horreur en entreprise : ils injectent de l’air comprimé dans le rectum de leur collègue !
Une agression inédite sur le lieu de travail
En octobre 2023, un fait divers glaçant a secoué une entreprise spécialisée dans la production industrielle à Sedan (Ardennes). Deux salariés ont injecté de l’air comprimé dans le rectum de leur collègue à l’aide d’un compresseur pneumatique. Résultat : des lésions internes graves, dont une perforation intestinale, entraînant une interruption temporaire de travail (ITT) de plusieurs jours.
Procès sous tension : les accusés risquent 5 ans de prison
Ce 6 janvier 2025, le tribunal de Charleville-Mézières a examiné cette affaire sous l’angle des violences aggravées. Si les accusations initiales de mutilation et infirmité permanente n’ont pas été retenues, les deux prévenus encourent tout de même jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.
L’entreprise bientôt jugée responsable ?
Un rebondissement inattendu pourrait donner une nouvelle tournure à l’affaire : l’entreprise elle-même pourrait être tenue responsable de l’incident. Le tribunal a décidé de reporter le procès à juin 2025, le temps d’évaluer d’éventuels manquements en matière de sécurité et de prévention des violences au travail.
Une double plainte qui divise
Dans cette affaire, deux plaintes distinctes ont été déposées : l’une par la victime et l’autre par l’entreprise. Cette dernière cherche à démontrer qu’elle n’a aucune responsabilité dans cet acte extrême, qu’elle qualifie de dérapage individuel.
Un débat crucial sur la sécurité au travail
Cette affaire met en lumière la question des violences en milieu professionnel et les obligations légales des employeurs. Le verdict du tribunal en juin 2025 pourrait faire jurisprudence et impacter la manière dont les entreprises encadrent la sécurité de leurs salariés.