Un hôpital visé par une cyberattaque, les pirates réclament une rançon de 10 millions de dollars
C’est un évènement auquel personne ne s’attendait. Ce lundi 22 août, le Centre hospitalier Sud Francilien de Corbeil-Essonnes a été victime d’une cyberattaque surprise. Totalement paralysé, l’hôpital est contraint à rediriger ses patients vers d’autres établissements. De leur côté, les pirates réclament une rançon de 10 millions de dollars.
L’hôpital est entièrement paralysé par une cyberattaque
La technologie fait partie intégrante de nos vies, que ce soit pour communiquer, se repérer ou accéder à des services importants. La cyberattaque que subit actuellement le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes est la preuve que lorsqu’un imprévu survient, il met en péril toute une organisation.
D’après RMC, l’attaque des systèmes informatiques de l’hôpital a débuté dans la nuit du dimanche au lundi 22 août. Elle affecte les logiciels, mais aussi les outils d’imagerie médicale. Il est donc impossible de réaliser une radio, un scanner ou un IRM.
Le CHSF se retrouve totalement paralysé. Le plan blanc a donc été déclenché. Le personnel de l’hôpital est donc contraint de reporter certaines opérations, et de transférer des patients vers d’autres centres. Un coup dur pour l’un des plus grands hôpitaux d’Île-de-France, qui compte plus de 1000 lits.
« L’établissement met tout en œuvre pour maintenir les soins ambulatoires de sa patientèle (consultations et soins dispensés en hôpital de jour) dans les conditions de sécurité requises. En revanche, cette situation exceptionnelle devrait avoir un impact sur l’activité du bloc opératoire, étroitement articulée à celle du plateau technique. Chaque patient concerné sera individuellement informé d’une déprogrammation éventuelle et des suites envisagées pour assurer la continuité des soins avec le concours des hôpitaux de notre région » .
Communiqué de la direction du CHSF relayé par Le Parisien.
Les assaillants menacent de divulguer des données personnelles sur les patients
Après cette cyberattaque, les pirates réclament une rançon qui s’élève à 10 millions de dollars, indique RMC. Ils menacent de dévoiler publiquement les informations présentes dans les dossiers médicaux, et de continuer ce blocage si rien n’est fait.
Une enquête est en cours pour trouver une solution. Elle est menée par la section cybercriminalité du parquet de Paris, qui collabore avec l’Autorité Nationale en matière de Sécurité et de Défense des Systèmes d’Information (ANSSI).