Un homme hospitalisé en urgence après avoir mangé une merguez qui contenait un fil de fer
Ce mercredi 14 août 2024, un barbecue aurait pu tourner au drame. Selon les informations dévoilées par Le Figaro, un homme a failli mourir après avoir mangé une merguez.
Pour cause, cette dernière, de la marque Socopa, achetée au Carrefour Market de Morangis, contenait un fil de fer qui lui a perforé l’estomac.
Un homme manque de mourir en mangeant une merguez
Une soirée d’été qui a failli virer au drame. Une plainte a été déposée mercredi 14 août contre le groupe d’abattage Socopa pour « blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence », après qu’un jeune homme de 22 ans, a ingurgité une merguez dans laquelle se trouvait fil de fer.
Le lot Socopa avait été acheté au Carrefour Market de Morangis (Essonne), le 8 août dernier en vue d’un barbecue qu’il organisait quelques jours plus tard.
Après avoir mangé la saucisse, aux alentours de 20 heures, le jeune homme a ressenti de vives douleurs dans l’œsophage et l’estomac, qui l’ont conduit aux urgences le lendemain. Les médecins ont découvert un long fil de métal dans son estomac, l’obligeant à subir une opération en urgence.
Ce dernier a été hospitalisé durant deux jours, a ensuite déposé plainte pour « blessures involontaires avec incapacité supérieure à trois mois ». En réponse, Carrefour a retiré de ses rayons les lots de merguez potentiellement concernés, bien que la plupart aient déjà été écoulés.
L’enseigne se défend
De son côté, l’enseigne assure qu’il est absolument impossible qu’un tel drame ait pu arriver. Tout d’abord, elle espère « que le consommateur se porte bien. Le lien entre la merguez et le corps étranger n’a pas été établi d’autant qu’il semble impossible puisque l’élaboration du produit passe par un broyage des matières en 5 millimètres et que la ligne de production est équipée d’un détecteur à métaux ».
L’entreprise l’assure, cela rend absolument impossible la présence d’un morceau étranger d’une longueur de trois à quatre centimètres.
Socopa poursuit ensuite : « L’entreprise n’a fait l’objet d’aucune autre réclamation alors même que sa date limite de consommation était fixée au 14 août (…) S’il y avait eu d’autres soucis, ça serait remonté rapidement. Une enquête devrait avoir lieu et nous sommes à disposition pour transmettre toutes les pièces justificatives et l’ensemble des contrôles réalisés la journée où ladite merguez a été produite ».