Un homme s’est filmé en train de torturer pendant plus de deux heures sa compagne !
Vendredi 27 novembre, à Villeneuve-le-Roi, dans le Val-de-Marne, un homme de 33 ans a torturé pendant deux heures, sa compagne algérienne de 30 ans, en filmant la scène.
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Une vidéo horrible
C’est deux heures de vidéo insoutenables qu’ont dû visionner les policiers du commissariat de Juvisy-sur-Orge, dans l’Essonne. « Les images sont atroces. Le type se filme en train de torturer sa femme tout en commentant ce qu’il fait. Rien que de voir ça, c’est traumatisant. Je n’ose même pas imaginer dans quel état psychologique doit se retrouver la victime » , confie une source proche de l’enquête.
La victime, c’est une Algérienne de 30 ans, qui avait rejoint son compagnon au mois de septembre, en France, à Villeneuve-le-Roi. Dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 novembre, l’homme, âgé de 33 ans, vraisemblablement ivre, de 3 heures à 5 heures du matin, s’est amusé à torturer sa compagne à l’aide d’un couteau et d’un rasoir, tout en se filmant.
Torturer et penser être libre
La jeune femme de 30 ans a réussi à prendre la fuite samedi 28 novembre, et s’est réfugiée chez sa belle-soeur en Essonne. Elle s’est ensuite rendu au commissariat de Juvisy-sur-Orge. Les policiers ont pu alors constater son état physique. La victime a de multiples lacérations sur les joues et les mains, un gonflement et une coupure sur le front, des plaies sur les cuisses. Et ce n’est que les blessures que la jeune femme a accepté de montrer. La victime a été conduite à l’hôpital.
L’homme, qui s’était filmé en train de la torturer, a pris également la fuite en Essonne. Il a fallu une journée aux policiers pour retrouver le suspect. Ils ont dû défoncer une porte pour pouvoir l’interpeller. Au commissariat, l’homme est incapable de s’expliquer sur pourquoi il s’est amusé à torturer sa compagne. « Il ne comprend pas du tout la gravité de ce qui lui est reproché. Il a demandé à plusieurs reprises quand il allait pouvoir rentrer chez lui ». Mercredi 2 décembre, l’homme a été placé en détention provisoire pour violences aggravées.
Source : Le Parisien