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Un homme décède à cause d’un dos d’âne illégal

Publié par Jeanne le 11 Mai 2025 à 10:17

C’est un drame qui a énormément fait parler. En août 2020, Jean-Jacques, un homme de 67 ans est tragiquement décédé à scooter.

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Celui qui travaillait à l’Assemblée nationale a percuté un dos-d’âne illégal et pas signalé par la mairie.

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©DR
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Un homme décède à cause d’un dos-d’âne

Le 2 août 2020, Jean-Jacques devait descendre dans le Sud rejoindre les siens. Sa valise était prête, le soleil brillait, tout était calé.

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Mais à deux pas de chez lui, à Montreuil, sa vie a basculé. En scooter, il percute un ralentisseur qui n’était ni peint, ni signalé, ni même conforme.

Le choc le projette contre un poteau. Jean-Jacques meurt sur le coup ou presque. À 67 ans, lui qui faisait rigoler tout le monde, qui rêvait d’ouvrir un commerce près de la mer, ne rentrera jamais chez lui.

Ancien militaire, maniaque sur les bords, premier maître d’hôtel à l’Assemblée nationale depuis des années, il incarnait la rigueur et la générosité.

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©DR

Sa famille, très proche, n’a rien vu venir. Ce jour-là, ne le voyant pas arriver, ils s’inquiètent. Quelques heures plus tard, un coup de fil de l’hôpital tombe.

Jean-Jacques est entre la vie et la mort. Ils montent à toute vitesse à Paris, mais c’est trop tard. Sa sœur Carline, effondrée, n’a toujours pas réussi à s’en remettre. “J’ai eu l’impression de le tuer moi-même en acceptant qu’on le débranche”, souffle-t-elle encore aujourd’hui.

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Sa famille réclame justice

L’expert judiciaire est formel : Jean-Jacques n’a commis aucune faute. Il roulait doucement, ne présentait aucun signe d’alcool ou de drogue.

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C’est le ralentisseur, posé à la va-vite sans la moindre signalisation, qui est directement mis en cause. Résultat : la famille a porté plainte.

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© le Parisien

Mais malgré les courriers et les appels, la mairie de Montreuil n’a jamais répondu. Leur silence, c’est la double peine pour les proches.

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Leur avocat, Me Rémy Josseaume, n’en revient pas : “Ce qui est censé protéger devient un danger mortel, et personne ne réagit ?”

Il parle de manquement grave, de négligence et n’exclut pas d’aller plus loin juridiquement. Le plus fou, c’est que des ralentisseurs comme celui-là, on en trouve partout en France.

Hors normes, mal posés, jamais signalés. Et tant qu’il ne se passe rien, on ferme les yeux. Jean-Jacques, lui, n’a pas eu cette chance. Sa famille se bat aujourd’hui pour que son accident serve au moins à éviter d’autres drames.

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