Zoophilie : Un homme de 46 ans condamné pour avoir violé des chevaux
Ce mercredi 6 juillet, un homme de 46 ans a été jugé coupable d’actes zoophiles dans le Maine-et-Loire. Il se rendait dans la nuit, à l’intérieur des boxes de chevaux pour les violer.
Au cours de l’année 2020, une gérante de centre équestre observe de nombreuses anomalies (les portes restent ouvertes) dans les boxes de ses chevaux. En mars, vers 5 heures du matin, elle voit un homme sortir d’un box avec le pantalon aux chevilles. Ceci l’inquiète et elle installe des caméras de surveillance.
Très vite, elle constate qu’un homme se déplace de box en box avec un plot dans la main. C’est finalement en janvier 2022 que la gérante du centre équestre décide de porter plainte.
« J’ai retrouvé des chevaux stressés, des chevaux avec la langue coupée »
Le procès a été l’occasion pour la gérante de partager sa peine ressentie face à l’agression de ses chevaux. « C’était ma passion. Il a gâché ça, il a porté atteinte à ma réputation. J’ai retrouvé des chevaux stressés, des chevaux avec la langue coupée » .
L’accusé reconnaît se balader dans les boxes des chevaux. Mais il nie les actes d’agressions sexuelles, de viols et de zoophilies dont il est accusé. Cet homme de 46 ans aurait des problèmes avec l’alcool. En tout cas, il justifie ses horreurs par ce prisme, selon Ouest France.
Petition
Les chiens et les chevaux premières victimes de la zoophilie en France.
Dans un rapport publié au début de l’année 2020, l’association estimait que les sites scènes de sexe entre animaux et humains recevaient 1,5 millions de visites par moishttps://t.co/GloIKVvK1T pic.twitter.com/elJMs7Hd4v
— Sam Veggy (@Ceridewn) July 22, 2020
Zoophilie : L’homme est un multirécidiviste
Pendant le procès, le président du tribunal d’Angers, Guillaume Bocobza-Berlaud, lui a rappelé sa condamnation de 2008. « Vous montiez sur des poubelles et vous agressiez sexuellement des chevaux. Comment expliquez-vous que vous rentriez dans le box des chevaux avec un plot ? » .
Finalement, le tribunal reconnaît le prévenu de 46 ans coupable des faits reprochés. Il écope de huit mois de prison avec trois ans de sursis probatoire et une amende de 200 euros. Évidemment, il ne peut plus détenir un animal ou se rapprocher d’un centre équestre.