Lors d’une interpellation pour violences conjugales, les enquêteurs font une découverte surréaliste
Interpellé ce mercredi 8 avril pour violences conjugales, le suspect âgé d’une trentaine d’années abritait une boîte de nuit clandestine. Ce dernier organisait des soirées payantes depuis plusieurs semaines, y compris pendant le confinement.
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Un homme avait créé une discothèque de 140m2 dans son sous-sol
Après avoir reçu un appel téléphonique pour violences conjugales, les gendarmes du Gard se rendent au domicile du suspect âgé de 37 ans. A l’arrivée des forces de l’ordre, celui-ci était vraisemblablement sous l’emprise de stupéfiants. Placé en garde à vue, ce dernier a alors reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Il était alors suspecté d’avoir frappé sa compagne devant leurs deux enfants. Il a également admis d’autres actes de violence sur sa compagne depuis plusieurs années.
Après avoir obtenu un mandat de perquisition, les gendarmes ont alors trouvé une boite de nuit de 140m2 dans le sous-sol de cette maison qu’il louait. Cet homme, déjà connu de la justice, postait régulièrement des photos de son « club » sur les réseaux sociaux. Il était depuis surveillé par les gendarmes.
19 000 euros de matériel saisi
Une perquisition gagnante puisque les enquêteurs ont découvert une véritable discothèque. Quatre salles aménagées avec un espace bar, une piste de danse, un espace pole-dance et un coin détente. Un club qui pouvait accueillir jusqu’à 100 personnes. Il y avait également du matériel de son et lumière, et de hi-fi, de haut niveau. Les gendarmes ont saisi pour plus de 19 000 euros de matériel. Des soirées organisées depuis peu, y compris pendant ce confinement.
Plus de deux ans de prison
Ce trentenaire sera alors jugé en septembre pour les faits de violences conjugales. Aucune date n’a encore été bloquée pour son procès concernant cette boîte de nuit clandestine, et les enfreintes aux mesures du confinement. Faisant l’objet de plusieurs condamnations, depuis d’anciennes procédures, cet homme a été incarcéré 26 mois à la maison d’arrêt de Nîmes.
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Source : Midi Libre