Un garçon de 7 ans, autiste, menotté et interrogé : il a vécu l’enfer !
Un agent scolaire de l’État de Caroline du Nord, aux Etats-Unis, a menotté et interrogé un petit garçon de 7 ans pendant 40 minutes. Découvrez cette scène dans la vidéo ci-dessous.
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La scène filmée par des caméras de surveillances
Cet incident se déroule en septembre 2018, au sein de la Pressly School de Statesville, en Caroline du Nord. Un petit garçon de 7 ans, atteint d’autisme, aurait craché en classe et sur ses camarades. Quand les images de la vidéo-surveillance commencent, le petit garçon est maintenu par deux agents d’éducation. C’est à ce moment que rentre l’officier Michael Fattaleh.
L’officier décide de menotter le petit garçon, face contre terre. Puis, il entreprend de lui poser une série de questions, d’ordinaire réservées à un adulte délinquant. L’interrogatoire du garçon de 7 ans va durer 38 minutes, le temps que sa maman arrive. « Il est à moi maintenant » , déclare Michael Fattaleh.
Un procès fédéral
« Il va se faire inculper. Si vous, mon ami, ne connaissez pas le système de justice juvénile, vous le connaîtrez très bientôt. Vous avez déjà été accusé d’un crime ? Et bien, vous allez l’être ». Pendant ces 38 minutes, l’officier va menacer et questionner le petit garçon menotté. Aucun des deux agents d’éducation n’intervient pendant ce temps, même quand l’enfant se met à pleurer. Quand la maman de ce dernier, arrive à l’école et voit son garçon de 7 ans menotté, elle demande ce qui nécessite qu’un enfant autiste le soit. L’officier Michael Fattaleh lui répond alors que le garçon était combattif et qu’il est accusé du chef d’accusation d’agression. La maman interroge alors l’officier : « comment pouvez-vous accuser un enfant aux besoins spécifiques d’un chef d’accusation d’agression? »
Une question à laquelle le procès fédéral qui a débuté vendredi 9 octobre devra répondre. La mère de l’enfant poursuit l’État de Caroline du Nord, le district scolaire et l’officier Michael Fattaleh, pour négligence, détresse émotionnelle et violation de la Constitution. D’après elle, son fils souffre d’une grave anxiété depuis qu’il s’est fait menotter et interroger de la sorte. Il est déscolarisé. Michael Fattaleh a, quant à lui, démissionné de son poste depuis.
Source : Vice
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