Une femme victime d’un p*dophile en puissance raconte son calvaire
Haley, aide-soignante à la vie rangée, s’est retrouvée empêtrée dans une histoire cauchemardesque. Voulant simplement se faire plus d’argent, cette jeune femme irréprochable est tombée sous le coup d’un ignoble maître chanteur. Ainsi, elle a perdu le contrôle de son destin. Heureusement, elle a eu le courage de dénoncer son harceleur !
La jeune femme tombe dans le panneau !
Haley s’inscrit sur un site de sugar daddy sur les conseils d’une amie voulant l’aider à joindre les deux bouts. Ce site web met en contact des millionnaires et même des milliardaires américains avec des jeunes filles. Les messieurs promettent de gâter les femmes en les couvrant de cadeaux en échange de prestations sexuelles. De plus, les participantes reçoivent une commission !
Hailey croit être chanceuse. En effet, dès les premiers échanges, elle se fait contacter par un homme qui, en plus d’être riche, s’avère charmant. Ce presque prince charmant lui demande gentiment 6 vidéos, moyennant un paiement de 600 $ soit 470 €. Elle se dit qu’elle ne risque rien vu qu’Anthony « Danny » Burns se déclare être l’heureux propriétaire de diverses sociétés à Malibu.
Du rêve au cauchemar !
Toutefois, les choses vont virer au drame. En fait, Danny n’a rien d’un prince charmant, car il s’agit d’un vulgaire tricheur. En 2010, Danny écope de 18 mois d’emprisonnement pour avoir mené en bateau une jeune fille de 14 ans. Il récidive en 2013 en séduisant une autre enfant. Puis, il se fait discret jusqu’en 2020, date à laquelle la police découvre qu’il sort avec une femme.
Hailey est donc une énième victime de ce déséquilibré. Pour mieux la piéger, Danny lui a suggéré de transférer l’ensemble de leurs conversations sur WhatsApp. Ainsi, la police aurait plus de mal à déchiffrer leurs messages si jamais une enquête survenait.
À partir de là, ce fut la descente aux enfers pour Hailey. Les demandes sont passées de vidéos coquines à des abus purs et simples. Il arrivait à Danny de lui demander d’uriner dans sa culotte pour ensuite la mettre dans sa bouche. Souvent, Hailey était en larmes et à bout de forces. Mais Danny s’en moquait et continuait à la bombarder d’ordres tout en se faisant appeler « Papa » par sa victime.
Malheureusement, la jeune femme ne pouvait pas lui refuser quoi que ce soit. En professionnel du chantage, Danny avait déjà pris soin de la pister sur les réseaux sociaux. Par conséquent, il connaissait toute sa famille et ses amis. Évidemment, cet énergumène menaçait d’envoyer les photos et les vidéos d’Hailey à tous ses proches si elle refusait ses avances.
La fin de la torture pour la jeune femme !
Tous les jours, Hailey devait se plier aux quatre volontés de Danny. À cause du chantage qui pesait sur elle, la jeune femme devait réaliser ses fantasmes même lorsqu’elle était au travail. Elle n’avait pas le moindre répit. Au bout du rouleau, elle décida de se confier à une amie qui l’a encouragé à déposer une plainte. Heureusement, Hailey a suivi ce judicieux conseil.
Grâce à une enquête poussée, les forces de l’ordre ont pu saisir tous les numéros de téléphone (des centaines) que cet agresseur sexuel utilisait. De plus, les enquêteurs ont mis la main sur un demi-million d’images et de vidéos, preuves des abus que Hailey et d’autres femmes et enfants ont subis.
Steve Colman, de la National Crime Agency, explique que l’investigation a été compliquée. En effet, il a fallu contacter toutes les présumées victimes de Danny. Ce qui revenait à remuer le couteau dans la plaie. Toutefois, de nombreuses femmes courageuses ont accepté de témoigner pour faire tomber ce monstre.
C’est le cas de Hailey, qui n’a pas hésité à se rendre au tribunal pour voir le véritable visage de celui qui a chamboulé toute son existence. Le mois d’août 2023 marque la délivrance pour les victimes de Danny. Cet odieux personnage est reconnu coupable des 46 chefs d’accusation qui pesaient sur lui. L’un d’eux concernait une maman qu’il a forcé à violer sa propre petite fille devant la caméra. Danny va devoir passer 24 années en prison.