Une jeune femme séquestrée dans un bunker raconte le traitement inhumain qu’elle a subi
Connaissez-vous l’histoire de Josef Fritzl ? Il s’agit d’un père de famille qui a séquestré sa fille pendant 24 ans et a eu 7 enfants avec elle ! Eh bien, cette jeune femme a failli subir le même sort quand le « Fritzl suédois » l’a kidnappée. Heureusement, elle a trouvé le moyen de se faire aider !
La jeune femme a mal partout !
Cette histoire effrayante, survenue il y a dix ans, met en scène une jeune femme que nous allons appeler Isabel et le Dr Martin Trenneborg. Ce dernier a rendu visite à sa cible en se faisant passer pour un américain. Une fois chez elle, il la drogue avec du Rohypnol avant de l’emmener dans son bunker.
Comme on peut l’imaginer, le médecin veut faire d’Isabel son esclave sexuelle. La jeune femme raconte sa première impression une fois arrivée sur les lieux. Selon ses dires : « Je suis étourdie. J’ai la bouche sèche et j’ouvre lentement les yeux ».
Elle ajoute ensuite : « Je regarde droit vers le plafond. Ça sent mauvais. Je ne sais pas quel jour on est ni à quelle heure de la journée. Je me rends compte que je ne sais pas où je suis ». Après avoir parcouru 560 km, elle n’a plus vraiment la notion du temps !
Toujours d’après la jeune femme : « Je suis allongée sous une couverture, je porte un jean et un pull rose. Mon corps est lent et me fait mal. Quand je me retourne, je ne sens aucun sous-vêtement sous mon jean. Il fait froid… ». Elle a essayé d’attaquer Trenneborg quand il est rentré, mais elle a reçu la correction de sa vie !
Il veut qu’elle lui tire dessus !
Une fois que la jeune femme s’est calmée et a compris la situation, ils ont commencé à discuter. D’après Isabel, son tortionnaire lui a menacé de ne plus la nourrir si elle essayait à nouveau de s’échapper. Par contre, il lui donnerait un sandwich si elle restait tranquille !
« Il m’a donné trois livres à lire ; ils parlaient de femmes qui avaient été violées et assassinées. Je ne savais pas comment l’interpréter. Il m’a montré une pièce dans le bunker, il a dit que ce serait une chambre de torture », raconte-t-elle. Il lui a clairement expliqué qu’elle devait faire tout ce qu’il voulait.
Pendant les heures de travail, la jeune femme pouvait se reposer. Mais quand il rentrait, c’était comme s’il emmenait l’enfer avec lui. Le quatrième jour, il a porté un masque pour lui prélever un peu de son sang et de son vagin.
Le cinquième jour, le médecin est entré avec une arme à la main avant de la donner à Isabel. C’était l’occasion idéale pour la jeune femme de s’échapper. « Je suis en panique. Mes mains tremblent, même si c’est mon moyen de sortir, je n’ose pas. Je pleure. Je lui rends l’arme », dit-elle.
Une erreur monumentale ou un excès de confiance ?
Le sixième jour, Isabel demande à son tortionnaire d’aller chercher des affaires chez elle à Stockholm. Contre toute attente, il accepte sa requête. Mais une fois sur place, ils ne peuvent pas entrer dans l’appartement, puisque la police a déjà fermé les lieux. Il l’oblige ensuite à entrer dans un commissariat pour confirmer qu’elle est en sécurité !
En regardant la jeune femme, les policiers se rendent compte que quelque chose ne va pas. Après avoir entendu sa version de l’histoire, ils arrêtent immédiatement le médecin. Le juge l’a condamné à 10 ans de prison, en plus d’une amende d’environ 21 200 dollars ! La série Amazon The Bunker raconte l’effroyable histoire de ce médecin.