Dans un bois, un sexagénaire voit du sang au sol, des cheveux et un doigt…
Ce 19 juin vers 7h, une femme a été retrouvée gravement blessée dans une forêt de Sérifontaine dans l’Oise. Son conjoint a été mis en examen pour tentative de meurtre aggravé. L’homme avait déjà été condamné pour des faits de violences conjugales. Il aurait cette fois attaqué sa compagne à la machette dans un bois.
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Le bras de la victime amputé par la machette
Samedi matin, des riverains entendent des hurlements en provenance du bois qui longe la commune. L’un deux se dirige vers la forêt et découvre une véritable scène de crime : du sang au sol, des cheveux et un doigt. Le sexagénaire aperçoit alors un homme avec quelque chose en main, il fait demi-tour. Le témoin prévient immédiatement les gendarmes qui découvrent la victime, âgée de 32 ans.
La jeune femme a rapidement été prise en charge et transportée au CHU de Rouen. La victime souffre de blessures graves, un doigt sectionné, un bras amputé et « le visage très amoché » rapporte une source au Parisien. Son état est désormais stable mais les médecins ont conclu à une infirmité permanente.
A l’hôpital, la jeune femme a dénoncé son compagnon comme l’auteur des violences, et a indiqué qu’il l’avait attaquée à la machette.
Un suspect déjà condamné pour des faits de violences
Le suspect âgé de 27 ans, a été interpelé dimanche à la gare de Persan-Beaumont, dans le Val-d’Oise. Des examens toxicologiques ont révélé une consommation importante d’alcool, de cocaïne et de cannabis. L’homme a été mis en garde à vue puis écroué ce mardi 22 juin pour « tentative de meurtre aggravé » par la qualité de conjointe de la victime. L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie d’Amiens.
Le mis en cause est déjà connu des services de police, son casier judiciaire contient 17 mentions, dont une dizaine pour violences. Il avait été condamné récemment, le 11 janvier 2021 à 18 mois de prison dont 9 mois avec sursis pour des faits de violences conjugales sur la même victime.
L’homme avait interdiction d’entrer en contact avec cette dernière ou d’être à proximité de son domicile. Le suspect devait purger cette condamnation sous bracelet électronique, à son domicile à partir de ce jeudi 24 juin.
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