Une femme victime d’actes antisémites aurait tout inventé
C’est une affaire qui commence à faire le tour des réseaux sociaux tant elle est choquante. Pour cause, depuis plusieurs mois, Nancy S. une Parisienne, dénonçait les tags et actes antisémites devant chez elle.
Mais visiblement, selon les informations dévoilées par nos confrères du Point ce samedi 25 janvier 2025, elle aurait absolument tout inventé. Une enquête est en cours.
Nancy S. aurait-elle tout inventé ?
Les étoiles juives sur la boîte aux lettres, les croix gammées sur le paillasson, les tags antisémites sur sa porte : tout semblait dessiner un cauchemar bien réel pour Nancy S., mère de famille vivant avenue Philippe-Auguste, à Paris.
Dans cet immeuble marqué par le meurtre antisémite de Mireille Knoll en 2018, l’émotion avait gagné élus et voisins.
François Vauglin, maire du XIe arrondissement, s’était mobilisé pour la reloger, et une caméra avait été installée pour identifier l’auteur des actes odieux.
Mais lorsque les insultes avaient cessé et qu’une nouvelle menace était arrivée sous pli, la police avait redoublé d’efforts.
Une autre caméra, placée dans l’ascenseur, a révélé l’inimaginable : Nancy S. elle-même, accompagnée de sa fille, dessinait les tags.
Pire encore, le timbre des lettres anonymes avait été acheté avec sa propre carte bancaire.
Une enquête ouverte
Nancy S. devra répondre de ses actes en mars, devant le tribunal judiciaire de Paris. Elle encourt quatre ans de prison et 30.000 euros d’amende pour dégradations à caractère antisémite, ainsi que six mois de prison pour dénonciation mensongère.
Son geste a provoqué l’indignation : « L’antisémitisme est un fléau réel, inutile d’ajouter de fausses accusations » déclare une source proche du dossier.
Pourquoi cette mise en scène ? Cherchait-elle à attirer l’attention, ou à accuser quelqu’un à tort ? Aucune altération de discernement n’a été relevée, mais l’affaire interroge sur les motivations derrière une telle supercherie.
Sous contrôle judiciaire, Nancy S. est désormais tenue de recevoir des soins, interdite d’entrer en contact avec sa fille et de retourner sur les lieux des faits.