Une femme victime d’une terrible agression sexuelle en ligne
La victime en question est une testeuse anglaise de la version d’essai du métavers de Facebook, nommée « Horizon World » .
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Agression sexuelle sur le métavers
L’écrivain Francisco Coloane a dit « La technologie et la science moderne n’ont pas réussi à modérer la conduite des habitants de la planète » . Et l’actualité ne peut malheureusement que confirmer ses dires. Pour cause, une Anglaise vient de partager une expérience traumatisante qu’elle a vécue durant la fin du mois de décembre dernier, sur la version bêta du métavers de Facebook. La jeune femme, chargée de tester le jeu vidéo en ligne, s’est faite agressée sexuellement au bout de seulement quelques secondes après sa connexion.
Quatre avatars se sont jeté sur le sien en lui écrivant des noms d’oiseaux, en l’invitant à se masturber ainsi qu’en essayant de la toucher, comme le rapporte France Inter. Elle tente d’échapper au groupe et finit par se déconnecter. Traumatisée par cet événement qu’elle qualifie de viol, l’Anglaise souligne un vrai débat : peut-on se faire violer en ligne ?
Viol en ligne ?
En effet, toujours en reprenant la thématique de la station de radio, le sujet du viol en ligne peut s’avérer complexe et épineux. D’un côté, personne ne peut remettre en cause le traumatisme vécu par la jeune femme. D’une autre part, d’un point de vue purement juridique, un viol est n’est considéré qu’à partir du moment où il y a un corps matériel.
Néanmoins, sur le plan moral et éthique, il est évident que ce type d’expérience grave doit être sérieusement pris en compte et avec la plus grande sévérité. En ce qui concerne Facebook, l’entreprise a imaginé une « safe zone » qui permet à l’utilisateur qui se sent en danger de se téléreporter dans un espace sécurisé. N’empêche que, nouvelles solutions, nouveaux problèmes.
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