« Je sais que c’est fini. Ils sont morts »: Eric Borello revient sur la disparition de ses parents après la tempête Alex !
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Vendredi, les images déchirantes d’un couple d’octogénaires coincé dans sa maison à cause de la crue de la Vésubie, provoqué par la tempête Alex, a tourné en boucle sur les chaînes d’information. Plus tard dans la journée, la maison du couple et ses occupants ont été emportés par la rivière. Aujourd’hui, bien que Léopold et Josette Borello soient toujours portés disparus, leur fils Eric n’a plus d’espoir. Il revient avec émotion sur le jour du drame. Découvrez les images de la maison du couple d’octogénaires juste ici:
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Eric Borello dévasté par la disparition de ses parents
Alors que les secours recherchent toujours le couple Borello, leur fils Eric a perdu tout espoir de les revoir en vie. « Mes parents sont portés disparus, mais je sais que c’est fini. Ils sont morts. J’ai compris quand j’ai eu confirmation qu’ils étaient dans la maison jusqu’au dernier instant » , a-t-il d’ailleurs confié à Nice-Matin lors d’une interview.
Depuis vendredi, la maison du couple et ses occupants ont fait le tour des médias. Leur disparition a ému les téléspectateurs qui tout comme les témoins de la scène se sont sentis impuissants face à la détresse des octogénaires. Leur fils Eric habitant à Nice vivait sans le savoir le drame à distance. En effet, sa mère inquiète l’appelait toutes les quarts d’heure afin de lui faire un point sur la situation. « Vendredi après-midi, j’ai eu ma mère au téléphone tous les quarts d’heure. Vers 15h30, elle m’a dit : ‘Eric, c’est catastrophique ! L’eau monte sur le chemin. On se sent en danger » , se rappelle-t-il avec émotion.
« Ils sont partis ensemble après une vie d’amour »
Contrairement à ce qui a pu être dit dans les médias, Eric contredit l’hypothèse selon laquelle ses parents auraient refusé de quitter leur domicile. « C’est faux, ils n’étaient pas suicidaires » affirme-t-il. « Ils ont juste mis trop de temps à évaluer la situation et à préparer leurs affaires. Ils ont dû vouloir sauver certains papiers. Ce temps leur a été fatal » , ajoute-t-il.
Si aujourd’hui le fils de Léopold et Josette Borello est accablé par la tristesse, il est tout de même content d’une chose: « Ils sont partis ensemble après une longue vie d’amour ». Cette année un chose est sûre, les fêtes n’auront pas le même goût pour Eric et sa famille. Ils avaient, en effet, l’habitude de se retrouver dans la maison dont son père avait construit les fondations de ses mains.
« C’était l’accomplissement de leur vie. C’est mon papa qui a fait les fondations. Ensemble, ils ont fait les finitions. C’étaient des gens de peu. Chaque sou allait dans la maison, confie-t-il. « C’est ça qui me fait mal. Cette brutalité. Cette tragédie. Tout s’est brisé en quelques heures. Il n’y aura plus de Noël, plus de grandes tables, de repas de famille » , regrette Eric.
