Horreur : un enfant de 4 ans retrouvé avec des brûlures et des ongles arrachés dans un appartement
C’est une découverte absolument effroyable faite par la police ce lundi 4 novembre 2024. Selon les informations rapportées par nos confrères du Parisien, la directrice de l’établissement a alerté les gendarmes après avoir découvert des signes de maltraitance sur l’enfant. Et malheureusement, elle avait vu juste…
Un élève de 4 ans victime d’actes de barbarie
À Corbeil-Essonnes (Essonne), un drame terrible s’est déroulé ce lundi soir avec la découverte de sévices infligés à un enfant de 4 ans. Ce dernier a été secouru et pris en charge après que son école maternelle a alerté les autorités après avoir constaté des blessures graves sur son corps.
Les secours et la police sont intervenus au domicile de sa mère, dans le quartier du Moulin-Galant, aux alentours de 20 heures.
L’enfant présentait des marques de brûlures, des ongles arrachés et des plaies profondes au niveau du cuir chevelu, des signes qui ont révélé la gravité de la situation.
Transporté rapidement à l’hôpital d’Évry, il a été soigné et placé sous la protection de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Face à l’urgence, le parquet d’Évry a pris une ordonnance de placement provisoire pour assurer sa sécurité.
Une enquête a été ouverte
La mère de l’enfant, âgée de 26 ans et originaire du Cap-Vert, a été interpellée puis placée en garde à vue au commissariat d’Évry. Cette mesure était encore en cours ce mercredi matin, tandis que les autorités poursuivent leur enquête pour éclaircir les faits.
Le parquet d’Évry a ouvert une enquête sous des chefs d’accusation extrêmement graves, à savoir « actes de torture et de barbarie », « violences habituelles sur mineur de 15 ans par ascendant » et « soustraction de parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de l’enfant ».
Ces investigations ont été confiées à la Division de la criminalité territoriale (DCT), chargée de faire toute la lumière sur cette affaire. La communauté reste sous le choc, et des mesures strictes sont désormais envisagées pour garantir le bien-être de l’enfant, désormais à l’abri des violences qu’il a subies.