Un enfant de 10 ans pendu par les bras et menacé avec un sécateur par six mineurs !
En novembre 2024, un enfant de 10 ans joue au foot sur un terrain vague. En quelques secondes, sa vie bascule. Six mineurs âgés de 13 à 17 ans le traînent dans une cave dans la banlieue de Lille. Ils le séquestrent et filment l’agression avant de partager les vidéos sur Snapchat.


Un enfant de 10 ans enlevé et séquestré dans une cave près de Lille
Novembre 2024, près de Lille. Un garçon de 10 ans joue au foot. Il est alors rejoint par 6 mineurs âgés de 13 à 17 ans, qui l’empoignent avec force. Ces derniers l’amènent dans une cave de Lomme, dans la banlieue de Lille (Nord). Selon La Voix du Nord, l’enfant vit un véritable calvaire. Il est attaché par les poignets avec une corde à une conduite d’eau située au plafond. Une fois immobilisé, l’enfant se fait battre à coups de bâton, de pied et de poing.
Les mineurs semblent prendre du plaisir à agresser l’enfant. En témoignent notamment les vidéos diffusées sur Snapchat. Pendant que l’enfant se fait maltraiter, les amis des mineurs peuvent assister à une partie de l’agression. Les agresseurs l’auraient également menacé avec un sécateur, comme le rapporte La Voix du Nord.


Les auteurs jugés en mai prochain
En février, soit trois mois après l’agression, les enquêteurs parviennent à identifier les auteurs. Six adolescents sont entendus par les forces de l’ordre. Tous seront jugés en mai prochain et confrontés au récit de l’enfant de 10 ans. Les degrés d’accusation seront cependant différents.
Les deux meneurs de l’agression de l’enfant de 10 ans seront jugés pour violences aggravées, enlèvements et séquestration. Deux autres sont accusés de complicité de violences aggravées et diffusion d’images, comme le rapporte Le Parisien. Les deux derniers, qui n’ont pas empêché l’agression sur l’enfant, seront également jugés.

Les six mineurs sont actuellement sous contrôle judiciaire. Ils ont l’interdiction de se parler, de rentrer en contact avec la victime et sont soumis à un couvre-feu. Le procès, prévu le 22 mai 2025, devra également déterminer leurs motivations face à l’agression du petit garçon.