Un employé de pompes funèbres tente de déterrer un cadavre pour lui voler ses bijoux
Un employé de pompes funèbres a été jugé, ce mardi 19 avril, pour avoir fabriqué une fausse réquisition judiciaire autorisant une exhumation. Son objectif était de déterrer un cadavre afin de récupérer des bijoux. En conséquence, un an de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende ont été requis à son encontre. On vous en dit plus dans cet article.
Un employé de pompes funèbres prit la main dans le sac
C’est une histoire tout simplement ahurissante ! En région parisienne ce mardi 19 avril, un employé de pompes funèbres a été jugé pour avoir conçu une fausse réquisition judiciaire autorisant une exhumation. Le but ? Déterrer une défunte afin de lui soutirer les bijoux qu’elle avait sur elle.
Au mois d’août 2021, une femme est décédée au sein de l’hôpital de Dreux. Afin de récupérer ses objets personnels, sa propre fille a fait la demande de récupérer les bijoux qu’elle possédait. Cependant, tout ne s’est pas passé comme prévu. En effet, au moment de la mise en bière, les bijoux ont été mis dans une enveloppe, avant d’être placée dans l’une des poches de la défunte. Lorsque sa fille s’en est rendu compte, il était trop tard. Le cercueil de sa mère avait déjà été scellé et également inhumé au sein du cimetière de la ville de Clamart, dans le département des Hauts-de-Seine.
« Une erreur irrationnelle »
C’est alors que le plan de l’employé des pompes funèbres est mis en route. Lors de son jugement, cet homme de 31 ans a mis en avant le fait d’avoir fabriqué cette fausse réquisition judiciaire pour rendre servir à la fille de la défunte. Comme le révèle Le Parisien, un policier a eu le nez creux dans cette affaire puisqu’il a rapidement démasqué la supercherie. Pour cause, le brigadier-chef du commissariat de Clamart s’est rendu compte qu’un mauvais article de loi était inscrit dans le document.
En plus de cela, il a découvert que le nom de la magistrate inscrit dans la réquisition ne concordait pas. Elle n’exerce plus dans le service qui délivre ce type d’autorisation. En conséquence, l’employé a été placé en garde à vue.
Durant son procès, son avocat a tenté de mettre en avant l’amateurisme de son client pour le défendre. « Un vrai faussaire n’aurait pas fabriqué un faux si grossier. » a-t-il plaidé, avant d’ajouter. « C’est une erreur irrationnelle » . Selon cet homme de loi, l’individu est un « père exemplaire » et même « un professionnel honnête » . Pour avoir fabriqué une fausse réquisition judiciaire autorisant une exhumation, la procureure a requis un an de prison avec sursis et également 5 000 euros d’amende à l’encontre de l’employé des pompes funèbres. Il faudra être un peu patient pour le verdict car le jugement sera rendu le 12 mai prochain.