Émile : Son grand-père responsable de sa mort ? Ces accusations qui vont mener au tribunal
Près d’un an après la disparition du petit Émile, l’affaire n’a pas fini de faire parler. Durant l’enquête, les grands-parents du garçon de deux ans et demi ont souvent été pointés du doigt. Les accusations d’une femme vont notamment mener au tribunal, on vous explique.
Le mystère demeure dans l’affaire Émile
Près d’un an après sa disparition, l’affaire du petit Émile reste un mystère. À seulement deux ans et demi, le jeune garçon s’était volatilisé le samedi 8 juillet 2023, au Haut-Vernet. Il était alors en vacances au domicile de ses grands-parents qui ont déclaré sa disparition aux alentours de 18 heures.
Après plusieurs mois de recherches menées par les enquêteurs, l’affaire bascule le 30 mars dernier. Une randonneuse découvre un crâne dans la forêt, proche du lieu de disparition d’Émile. Les résultats sont formels, il s’agit du crâne du petit garçon.
Des fouilles plus poussées sont alors réalisées dans la zone. Quelques jours plus tard, des ossements et des vêtements appartenant à l’enfant sont découverts. Une zone d’ombre reste à éclaircir dans ce drame : la cause de la mort du petit garçon que les analyses n’ont pas encore permis de déterminer.
Un procès va bientôt avoir lieu
En parallèle de cette affaire, une femme va être jugée pour diffamation le jeudi 11 juillet 2024 à Marseille. Elle avait porté des accusations contre le grand-père du petit garçon et se faisait passer pour une secrétaire de la mairie de La Bouilladisse commune dans laquelle vivent les grands-parents d’Émile.
En mars dernier, elle écrivait en anonyme sur Facebook, détenir des preuves de la responsabilité du grand-père dans la disparition du petit garçon. Elle indiquait également que l’homme fraudait la Sécurité sociale lorsqu’il exerçait son métier d’ostéopathe et qu’il aurait commis des attouchements sur ses patientes.
Des accusations graves qui ont mené au dépôt d’une plainte pour diffamation. L’enquête avait permis de remonter jusqu’à l’internaute grâce à son adresse IP. L’accusée n’était en réalité pas du tout une secrétaire de la mairie. Le procès se tiendra presque un an jour pour jour après la disparition d’Émile.