Le corps d’Emile retrouvé dans un lavoir ?
Sept mois après la disparition du petit Émile, l’enquête se poursuit. À l’occasion d’un point effectué sur le dossier, le procureur en charge l’affaire a annoncé la réouverture de toutes les pistes.
L’occasion pour les enquêteurs de se pencher une nouvelle fois sur le fameux lavoir.
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Émile toujours introuvable : l’enquête se poursuit
Où est Émile ? Sept mois après la disparition tragique du garçonnet, cette question reste sans réponse. Pourtant, Jean-Luc Blanchon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, l’affirme : « l’enquête ne piétine pas ». Au contraire, « le dossier est vivant, il est très vivant ».
Et si aucune piste ne se dégage pour l’heure, il se veut rassurant : « Nous sommes dans le temps des analyses techniques ». Cela signifie que les enquêteurs travaillent en exploitant et en recoupant chaque information, espérant ainsi trouver « un détail qui pourrait faire basculer l’affaire ».
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Toutes les pistes reconsidérées
Si elle avait été un temps écarté, la piste de l’accident est reconsidérée. En effet, Émile aurait pu se perdre, ou encore tomber. Une hypothèse qui avait donné lieu au ratissage de près de 100 hectares.
Toutefois, les pistes privilégiées restent celles impliquant l’intervention d’un tiers. Parmi elles, l’accident dissimulé, l’enlèvement ou encore l’enfant qui se perd… Autant d’éléments qui ont amené les agents de police à reconsidérer la piste du lavoir.
Quid du lavoir ?
En effet, les chiens de la brigade cynophile ont flairé une piste s’arrêtant au lavoir. Un endroit qu’ils ont marqué à plusieurs reprises.
Interrogé sur BFMTV, le général François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, explique : « Les chiens sont extraordinaires. La seule difficulté avec les chiens, c’est qu’ils ne donnent pas la datation de la piste. Ils reniflent jusqu’au lavoir, mais est-ce que cette trace était datée du jour de la disparition, de la veille ou de l’avant-veille ? ».
Il précise ensuite : « La difficulté revient à la temporalité par rapport à un flair de chien extraordinaire, mais qui ne peut pas dire exactement de quand l’odeur date ».
Reste donc à savoir si cette piste est à retenir ou non dans le cadre de la disparition du garçonnet.
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