Mort d’Émile : Un chasseur du Haut Vernet donne sa version des faits
Plusieurs jours après la découverte des ossements d’Émile, les enquêteurs cherchent à comprendre ce qui s’est réellement passé.
S’agit-il d’un homicide volontaire, involontaire ou d’un accident impliquant le garçonnet ? En tout cas, une chose est sûre pour ce chasseur du Haut-Vernet…
Des doutes quant aux circonstances de la mort d’Émile
Cela fait plus d’une semaine que les ossements du petit Émile ont été retrouvés par une randonneuse dans le Haut-Vernet. Depuis, les hypothèses fusent, mais il est impossible pour le moment de déceler la vérité. D’autant plus que le geste de la randonneuse ayant trouvé le crâne a compliqué les recherches des enquêteurs.
En tout cas, l’une des hypothèses émises est celle de l’accident au vu de l’endroit où ont été retrouvés les ossements, suggérant qu’Émile serait décédé à cause d’une chute.
Cependant, Stéphane Chevrier, président de la société de chasse du Vernet, n’est pas vraiment sûr que cette hypothèse soit vraie. Pour lui, Émile n’est pas mort d’un accident.
En effet, l’homme connaît très bien le lieu et doute du fait que personne ne soit tombé dessus en un an. « Cela me surprend beaucoup. Je reste étonné que personne n’ait trouvé le corps, ou du moins quelques traces pendant tous ces mois, s’il était bien là« , confie-t-il.
Aucune avancée significative
Bien que l’homme évoque principalement l’hypothèse selon laquelle le corps a été déplacé durant l’enquête, il n’exclut pas totalement celle de l’accident. « Il y a des creux importants dans la partie haute du vallon. On peut imaginer une chute dans l’un d’eux, possiblement mortelle, et se dire que si l’endroit n’a pas été fouillé, il a pu abriter le corps avant que les eaux ne le déplacent plus tard« , assure-t-il.
Pour le moment, aucune avancée significative n’a vraiment eu lieu depuis la découverte de son crâne et de ses vêtements. François Balique, le maire du Vernet, a décidé de « geler » le village jusqu’au 15 avril.
Cette décision permettra aux enquêteurs de poursuivre leurs recherches sans qu’aucune personne extérieure à l’affaire ne perturbe les investigations.