Elle ne peut pas avoir un rendez-vous avant 3 ans chez le dentiste, donc s’arrache les dents elle-même
C’est une manière de faire qui prend malheureusement de plus en plus d’ampleur au Royaume-Uni. Face aux pénuries de dentistes, les Britanniques n’hésitent pas à se faire des soins eux-mêmes.
Et comme le révèlent nos confrères du Monde ce jeudi 29 février 2024, une femme âgée de 63 ans s’est arrachée les dents elle-même pour abréger ses souffrances.
Une femme s’arrache les dents elle-même
Au Royaume-Uni, l’accès aux soins dentaires se fait de plus en plus compliqué. En effet, les dentistes se font rares, les soins très chers et de nombreux Britanniques ne peuvent donc plus y avoir accès.
C’est le cas notamment de Caroline Pursey, une femme de 63 ans : faute de trouver un rendez-vous chez un dentiste, elle s’est vue contrainte d’arracher elle-même 12 de ses dents comme l’ont révélé nos confrères du Monde ce jeudi 29 février 2024, sur Instagram.
Caroline Pursey, résidant dans une petite ville du nord-est de l’Angleterre et vivant du RSA, a eu une importante douleur aux dents. Cela devenant insupportable, elle a d’abord tenté de contacter son dentiste habituel, mais elle a découvert qu’il avait quitté le système public pour ne traiter que des patients privés. Les honoraires étant beaucoup trop élevés, elle ne pouvait pas se permettre de les payer.
Une situation pas si rare
Face à des cabinets dentaires qui ne proposaient que des tarifs exorbitants ou une attente de trois ans sur une liste publique, Caroline a pris une terrible décision. La femme âgée de 63 ans a donc saisi une pince de bricolage dans son placard et s’est arraché elle-même 12 dents pour mettre fin à l’importante douleur qu’elle pouvait ressentir.
Cette situation n’est tristement pas isolée. Avec la crise du NHS, le système de santé publique britannique épuisé par des années d’austérité, l’accès aux soins dentaires est devenu un véritable casse-tête pour de nombreux citoyens.
Malheureusement, cela n’est pas sans conséquence. Les urgences débordent de personnes s’étant encore plus blessés ou encore ayant fait des overdoses d’anti-douleurs.