Elle monte dans l’ascenseur et décède après une chute de trois étages
Les ascenseurs sont parfois synonyme de terreur. Lieu de toutes les scènes d’horreurs possibles et imaginables dans les fictions d’épouvante, ils peuvent s’avérer tout aussi dangereux dans la vraie vie. Une italienne de 25 ans en a fait les frais.
L’ascenseur de l’horreur
L’ascenseur est le moyen de prédilection pour se déplacer dans les immeubles. Si l’escalier est sans conteste un allié de choix pour se muscler les mollets, on préfère lui tourner le dos. Rassurant et rapide, l’ascenseur peut être sujet aux dysfonctionnements. Mais ceux-ci sont si rares qu’on les oublie rapidement, poursuivant encore et encore notre routine quotidienne avec l’assistance bienvenue de cette boîte mécanique.
Et c’est au moment où on s’y attend le moins que le pire se produit.
Habituée à prendre l’ascenseur sans accroc, cette jeune italienne n’a pas dérogé à la règle. Ce 2 juillet, elle appuie sur le bouton et attend patiemment. Elle se trouve alors au troisième étage de son immeuble.
Deux heures pour extraire le corps de la cage d’ascenseur
Au bout de quelques secondes, les portes s’ouvrent. Mais la routine est si habituelle que la jeune femme ne prend pas la peine de jeter un œil à la cabine. Elle s’y engouffre… et chute de trois étages avant de finir sa course sur le toit de l’ascenseur.
Pendant plusieurs heures, l’incident passe inaperçu.
Cependant, après quelque temps, son père s’inquiète et l’appelle. C’est alors qu’il entend distinctement la sonnerie du téléphone sonner dans la cage d’ascenseur. Prenant rapidement conscience de l’ampleur de l’incident, il contacte les secours. À leur arrivée, ces derniers mettent deux heures à extraire le corps de la cage d’ascenseur. Un processus long et douloureux pour la famille de la jeune victime.
« Nous supposons que le système de fermeture a mal fonctionné, car la porte ne devait s’ouvrir que lorsque la cabine se trouvait à l’étage », explique un enquêteur en charge de l’affaire. Selon ses informations, des incidents du genre ne s’étaient jamais produits dans l’immeuble.