Elle fait le choix de l’euthanasie à cause d’une prothèse vaginale trop douloureuse
C’est une histoire bouleversante que viennent de raconter nos confrères du Parisien ce vendredi 10 novembre 2023. Il s’agit de celle de Thomas, un ancien agent administratif de 40 ans. Sa femme, Elodie, s’est fait euthanasier en Belgique il y a deux mois.
La raison ? Après un accouchement difficile, elle se fait poser une prothèse vaginale, sans son autorisation et qui sera interdite en France quelques jours plus tard. La mère de famille souffre d’une douleur atroce suite à la pose de cette prothèse. Elle décidera de se faire euthanasier.
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Une prothèse vaginale qui lui fait vivre un enfer
Le Parisien a dévoilé ce vendredi 10 novembre 2023 le témoignage de Thomas, un ancien agent administratif de 40 ans. Il est en couple avec Elodie, une femme rencontrée 20 ans plus tôt à la fac. Fou amoureux, ils s’installent dans une petite maison de l’Île de la Réunion et décident d’avoir des enfants.
Il y a quatre ans, Elodie tombe enceinte et donne naissance à Benjamin et Maëlys. Après l’accouchement, la mère de famille apprend que le chirurgien lui a placé une prothèse vaginale pour renforcer son périnée afin d’éviter une possible descente d’organes. Une prothèse très douloureuse et au départ, Elodie pense que la douleur va s’atténuer.
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Elle fait le choix de l’euthanasie
Une douleur lui prend alors dans le bas-ventre. Elodie décide alors de se faire enlever la prothèse, pensant ainsi que tout ça ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Mais au moment de l’opération, l’implant est ancré dans sa chair. Un chirurgien américain lui retire la prothèse mais la douleur ne s’est pas atténuée. Trois mois après la pose, les prothèses sont interdites en France.
Finalement, après des années de douleurs, elle fait le choix de l’euthanasie. « C’était plus possible. Je lui ai dit : Si tu tiens pour moi et les enfants, tu peux partir… » Le voyage en Belgique est programmé. Elle dit petit à petit au revoir à ses enfants. Thomas espère jusqu’au dernier moment un revirement. Sur le tarmac, il lui demande : « Tu es sûre ? », Dans l’avion : « Vraiment ? ». La réponse sera oui.
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