Elle entend des bruits sous sa maison et découvre l’impensable !
Ce sont les bruits répétés sous la maison et l’inquiétude grandissante de la nonagénaire qui ont poussé sa famille à alerter la police.
Des bruits à glacer le sang
Toujours se fier à son instinct. C’est la leçon que tire cette famille d’El Serano (Los Angeles) de sa récente mésaventure. Plusieurs semaines durant, une retraitée habitant seule contacte sa fille et son gendre tard le soir. Pour cause, une fois la nuit venue, des bruits suspects se font entendre sous la maison. Des bruits qui la terrorisent.
Terre à terre, ses enfants la rassurent : il doit s’agir d’animaux. Il n’est en effet pas rare que les ratons laveurs ou encore les opossums se déplacent sous les maisons le soir. Malgré tous leurs efforts pour la rassurer, la femme de 93 ans ne parvient pas à s’apaiser. « Tu sais, il y a quelque chose qui ne va pas », finit-elle par confier à son gendre.
Inquiet de la voir dans cet état, il finit par contacter la police. Leur présence et leurs recherches sauront sans doute rassurer sa belle-mère.
Un homme nu sous le plancher
Une fois sur place, les agents se lancent dans une inspection minutieuse de la maison. Ils examinent évidemment les vides sanitaires, d’où proviennent les bruits répétés. Seulement, après plusieurs minutes passées sous la maison, ils lancent l’alerte. Ils ont repéré un individu.
Nu, celui-ci tente de leur échapper pendant plusieurs minutes. Pour le déloger, les policiers font d’abord appel aux chiens. En vain. Ils se rabattent donc sur les gaz lacrymogènes, espérant qu’ils encourageront le squatteur à quitter sa cachette. Ce n’est qu’au bout de longues heures que celui-ci finira par se rendre.
Il est identifié comme étant Isaac Betancourt, un homme de 27 ans. Après interrogatoire, ils établissent qu’il vit depuis six mois sous la maison de la retraitée, faisant de fréquents allers-retours entre sa cachette et l’extérieur.
Haut de 60 centimètres, le vide sanitaire s’étend sous toute la structure de la maison. Un repaire de choix pour de potentiels sans-abri. Afin d’éviter qu’un tel scénario ne se reproduise, les enfants de la nonagénaire envisagent de faire les travaux nécessaires.