Elle décède avec la peau collée à son canapé après y être restée assise pendant six ans
Gayle Laverne Grinds a connu un triste destin. Après deux fractures consécutives, elle a renoncé à se lever de son canapé pour de bon.
Quand le canapé devient son havre de paix
Gayle Laverne Grinds a 39 ans quand elle se fracture la jambe. On est alors dans les années 1990 et elle attend patiemment de guérir de ses blessures. Manque de pot, peu de temps après, l’américaine se casse la deuxième jambe. Une seconde blessure que cette habitante de la Floride vit très mal. Prise de panique à l’idée de se blesser de nouveau, elle devient extrêmement précautionneuse.
Pour éviter de tomber ou de se casser quoi que soit, elle prend une décision radicale : elle ne bougera plus de son canapé. Ainsi, elle s’y installe pour ne plus jamais en sortir. Ce, malgré les efforts de son compagnon de l’époque, Herman Thomas, qui tente de l’en dissuader.
Malgré ses protestations, elle s’obstine. Non, elle ne sortira pas du canapé. Dans le cas contraire, elle s’exposerait à un grand danger. « J’aurais aimé pouvoir la sortir du canapé, mais elle ne m’a pas laissé faire », expliquera son compagnon.
La fin tragique de Gayle Laverne Grinds
Durant six ans, Gayle Laverne Grinds y reste obstinément avachie. Elle se lève à peine pour faire ses besoins. Tant et si bien qu’elle atteint le stade de l’obésité morbide et commence littéralement à fusionner avec le tissu. Estimant la situation hors de contrôle, les membres de sa famille contactent les secours.
Pour parvenir à la sortir du canapé, ils arrivent avec une civière en bois construite sur-mesure. « Nous n’avons pas pu la faire monter dans l’ambulance », déclarera Jim Lofredo, chef du district d’incendie et de secours du comté de Martin. Pour la transporter à l’hôpital, les secouristes n’ont pas d’autres choix que d’utiliser une remorque attachée à une camionnette.
Une fois à l’hôpital, plusieurs chirurgiens entrent en action. Leur objectif : parvenir à séparer Gayle de son sofa bien-aimé. Malheureusement, celle-ci décédera pendant l’opération, encore attachée au canapé. « Nous avons l’habitude d’aller chez les gens quand les choses vont mal… et c’est très bien, nous sommes formés pour cela. Mais il n’y aucun avertissement pour quelque chose comme ça », confiera encore le secouriste.