Elle décède après avoir subi six opérations de chirurgie esthétique le même jour
Soucieuse de son apparence, la jeune brésilienne a subi pas moins de six opérations chirurgies esthétiques en 8 heures.
La chirurgie esthétique : un business florissant
Les influenceuses, les icônes de la mode, les actrices en vogue… Presque tous et toutes ont cédé à l’appel du bistouri. Une tendance qui se démocratise dans une société où l’apparence est devenue un véritable business. Désormais, cette volonté d’être la plus belle ou le plus beau possible ne s’adresse plus à de rares privilégiés. Elle s’étend à monsieur et madame tout le monde.
Mais, si la plupart des interventions réussissent, certains ne s’en tirent pas sans de sévères séquelles. Infections sévères, difficultés à se déplacer et parfois décès… Les victimes de la chirurgie esthétique ne manquent pas dans le monde.
Vite oubliées, elles ne marquent pas les esprits. Du moins, pas assez pour que les accros à l’image se gardent de trouver de nouvelles zones à modifier pour atteindre leur idéal. Il arrive même qu’ils acceptent de subir plusieurs interventions en une seule fois, impatients de devenir « une meilleure version d’eux-mêmes ».
« Elle a vomi du sang […] Elle ne pouvait plus respirer »
Prise dans cet engrenage, la brésilienne Viviane Lira Monte est décédée à seulement une vingtaine d’années. Soucieuse de réduire sa poitrine, et de se délester de quelques kilos, la jeune femme a accepté de subir pas moins de six opérations le même jour. Ce, sur les conseils de son chirurgien qui lui a promis de bénéficier d’une réduction, tout en exigeant une rémunération en espèces.
Des consignes pour le moins étonnantes, qu’elle a acceptées, aveuglée par son désir d’idéal. D’après le témoignage de sa famille, la jeune femme a pu regagner son domicile seulement quelques heures après son réveil. Une fois rentrée chez elle, elle a basculé dans un cauchemar éveillé.
« Elle a vomi du sang. […] Elle ne pouvait plus respirer […] Chaque jour, elle nous parlait avec une voix très faible et des difficultés à respirer. Elle savait qu’elle était en train de mourir », rapporte son époux. Transportée à l’hôpital en urgence, Viviane Lira Monte passera 22 jours en réanimation avant que son cœur lâche.
Pour son mari, il n’y aucun doute : le chirurgien est le seul responsable. Curieusement, ce dernier a quitté la ville quand sa patiente s’est de nouveau présentée à l’hôpital. « Lorsque je l’ai contacté pour lui dire qu’elle était gravement malade aux soins intensifs, il m’a dit qu’elle allait s’en sortir, que ce n’était qu’une question de temps, que tout allait s’arranger ». Sollicité par la presse, le médecin n’a pas souhaité répondre.