Affaire Pilarski : les résultats des test ADN décevants ?
Un an après la mort d’Elisa Pilarski, l’enquête est loin d’être terminée. Pour rappel, le corps de la jeune femme a été retrouvé dans une forêt de l’Aisne suite à de nombreuses morsures de chien. Pourtant, l’animal (ou les animaux) à l’origine de cet acte horrible n’a pas encore été identifié.
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L’affaire Elisa Pilarski piétine
Cela fait bientôt un an que le corps sans vie d’Elisa Pilarski a été retrouvé dans une forêt de l’Aisne. Depuis cette triste découverte du 16 novembre 2019, l’enquête semble piétiner malgré les multiples tests réalisés. Alors que la jeune femme enceinte de six mois promenait son chien Curtis, elle a croisé d’autres chiens de chasse à courre. Qui est à l’origine de ce meurtre ? Cette question reste encore sans réponse.
Dès le début de l’enquête, le procureur de la République de Soissons avait annoncé que la mort de la jeune femme était due à « l’action d’un, ou plus probablement de plusieurs chiens au regard de la répartition des plaies, de leurs différences de morphologies et de leur profondeur ». Pour confirmer cette hypothèse, des analyses sur les morsures présentes sur le corps de la défunte ont été réalisées… mais les résultats se font encore attendre. En effet, les conclusions devaient être partagées à la fin de l’été, puis en septembre et désormais le 31 octobre selon les informations de Libération.
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La mort d’Elisa Pilarski non résolue ?
Même si ces résultats peuvent faire grandement avancer l’enquête, les trois avocats en charge du dossier sont d’accord sur un point : l’auteur (ou les auteurs) de ce crime ne sera pas dévoilé. Me Laurence Poirette, avocate de l’homme en charge de la chasse à courre lors du drame, révèle dans La Voix du Nord que « les analyses ADN permettront de savoir quel chien ou quels chiens ont été au contact de la victime. Il y aura peut-être des traces ADN des chiens de la meute. Si ce n’est pas le cas, c’est que les chiens de la meute ne sont pas à l’origine du décès. Si c’est le cas, cela ne voudra pas dire que les chiens de la meute sont à l’origine du décès de la victime. S’il y a eu contact, il peut être postérieur au décès ».
De son côté, l’avocate de la famille d’Elisa Pilarski indique auprès de Midi Libre que « les expertises ADN ne constituent pas le Graal absolu ». L’attente se fait longue et l’enquête n’avance pas. Il reste toujours de nombreuses zones d’ombre concernant le comportement de Curtis ou l’heure exacte du décès. L’oncle de la jeune femme désespère : « Je pense qu’on ne saura jamais la vérité ».
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