Elisa Pilarski: Nouveau bouleversement dans l’affaire qui pourrait tout remettre en question !
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Près d’un an après le décès d’Elisa Pilarski, l’enquête a finalement établi que seul l’ADN de Curtis, le chien de son compagnon, se trouvait sur les vêtements de la jeune femme. L’avocat de son compagnon compte faire une demande de contre-expertise.
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Elisa Pilarski tuée par Curtis
En novembre 2019, le corps d’Elisa Pilarski a été retrouvé dans la forêt de Retz dans l’Aisne. Il a très vite été établi que sa mort était survenue après qu’un ou plusieurs chiens s’en soient pris à elle. Les faits sont survenus alors qu’Elisa promenait le chien de son compagnon, Curtis, dans la forêt. Au même moment avait lieu une partie de chasse à courre à laquelle prenait part 33 chiens.
Très vite, les experts ont cherché des réponses. Est-ce Curtis, le chien de son compagnon Christophe Ellul, qui l’a attaquée? Sa mort est-elle survenue après une bagarre entre Curtis et les chiens de chasse à courre? Après plusieurs mois d’attente, les tests ADN ont révélé que Curtis était le seul chien impliqué dans l’incident.
L’avocat de Christophe Ellul demande une contre-expertise
Les experts sont formels: seul l’ADN du pitbull terrier a été retrouvé sur les vêtements de la victime. De plus, les marques de morsures correspondaient à la mâchoire de Curtis. Selon eux, l’animal était dressé au mordant, « forme d’apprentissage interdite en France », et serait obsédé par l’idée de mordre.
Le 3 novembre, une nouvelle expertise a révélé que le sang d’Elisa a été retrouvé sur la babine et l’œil droit du chien ainsi que sur sa muselière et son harnais. Les chiens de la meute de chasse a courre ne présentaient, tout comme Curtis, aucune trace de morsure. Ces éléments prouvent qu’il n’y a pas eu de conflit direct entre la meute de chasse à courre et ce dernier.
Dénonçant la « condamnation » des experts, l’avocat de Christophe Ellul compte faire une demande de contre-expertise. « C’est très violent pour lui. Il y a cette idée qu’il aurait menti dès le départ sur ce qui est arrivé à la mère de son enfant. On en fait le coupable idéal » .
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