Disparition d’Émile : Nouvelle piste dans l’affaire
Depuis le 8 juillet dernier, Émile est introuvable après avoir disparu au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Plus de six mois après sa disparition, l’enquête se poursuit. Dernièrement, les enquêteurs s’intéressent aux images de vidéosurveillance au péage de l’autoroute de l’A51.
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Les investigations se poursuivent dans l’affaire Émile
Émile a disparu le 8 juillet 2023 alors qu’il était chez ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet. Mais depuis cette date, le petit garçon n’a plus donné signe de vie. Plus de six mois après sa disparition, les enquêteurs ont étudié de nombreuses pistes et se sont intéressés à plusieurs suspects, dont un jeune agriculteur.
Mais depuis plusieurs semaines, l’enquête semble au point mort et le calme est revenu dans le village. Mais ce calme ne signifie pas pour autant que les investigations ont pris fin. « Le dossier est vivant, il est très vivant« , a assuré le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.
L’enquête ne piétinerait pas, bien au contraire. « Nous sommes dans le temps long des analyses techniques », précise le procureur. Les investigations se concentreraient notamment sur l’analyse de la téléphonie ainsi que des images de vidéosurveillance d’un péage de l’autoroute A51.
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Ces images sur une autoroute qui intéressent les enquêteurs
Le 8 juillet dernier, au moment de la disparition d’Émile, 1 600 téléphone ont borné dans un secteur d’une cinquantaine de kilomètres autour du Haut-Vernet. Les enquêteurs s’intéressent donc aux images de vidéosurveillance d’un péage de l’autoroute de l’A51. Ils cherchent à déterminer si une personne dont le téléphone a borné dans le secteur est passée par ce péage.
Au total, ce sont 50 000 images qui sont en train d’être analysées. Un travail de vérification qui s’annonce donc particulièrement long et laborieux. Mais cela pourrait permettre d’identifier un potentiel suspect ou un témoin qui ne se serait pas présenté aux forces de l’ordre.
« Si on a un bornage intéressant au Vernet avec un véhicule qui se retrouve cinquante kilomètres plus loin, au péage, cela vaudra la peine de s’intéresser à son conducteur et de lui demander ce qu’il est allé faire à ce moment-là« , explique le général François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.
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