Disparition d’Émile : Le garçon victime de sa famille ? Un proche balance
Ce 28 mars se tient la reconstitution du jour de la disparition d’Émile. Un événement crucial pour l’avancée de l’enquête qui permettra de confirmer ou d’infirmer les hypothèses des enquêteurs. Durant cette fameuse reconstitution, tous les yeux sont braqués sur le grand-père du garçonnet dont le profil intrigue de plus en plus.
Émile, victime de son grand-père ?
Où est passé Émile ? C’est la question à laquelle tentent de répondre les enquêteurs. C’est pourquoi ils ont décidé, ce 28 mars, d’effectuer une reconstitution du 8 juillet dernier, quand le garçonnet s’est volatilisé du Haut-Vernet.
Mais alors que les semaines passent, les doutes se font de plus en plus persistants sur la possible culpabilité du grand-père, Philippe Vedovini. Ce dernier, auparavant vierge de tous soupçons, est désormais au centre de l’attention. En cause, sa violente altercation avec un jeune paysan du coin, mais aussi la récente divulgation d’une sombre affaire de violence sur mineurs datant des années 1990.
Ainsi, il y a quelques jours, on a appris que certains jeunes l’accusaient de leur avoir porté des coups et infligé des agressions physiques alors même qu’il occupait le poste d’éducateur à l’Institut Sainte-Croix de Riaumont. S’il demeure présumé innocent à ce stade, ces nouvelles informations poussent à se questionner. Pourrait-il être impliqué dans la disparition de son petit-fils ?
Ces témoignages qui intriguent
Aujourd’hui, certains se demandent si le garçonnet ne serait pas décédé après avoir fait l’objet d’une violente correction. Ce jour-là, il aurait pu désobéir à son grand-père et subir son courroux.
Pour un prêtre qui affirme bien connaître « le clan Vedovini », cette hypothèse est valable. Cela ne fait aucun doute, le grand-père d’Émile et sa famille seraient capables de cacher un tel secret. Il s’explique : « Je suis sûr que la famille n’aurait pas hésité à cacher ce genre de drame, même si c’était risqué », assure-t-il dans les colonnes du Nouveau Détective.
Un élève du pensionnat est du même avis. « La loi du silence, le secret, c’est ce qu’on nous enseignait à Riaumont. […] Je suis persuadé que, si un tel drame s’était produit, le grand-père ne serait jamais dénoncé aux forces de l’ordre, et que personne dans la famille ne l’aurait fait. Chez eux, on vit en vase clos, on se serre les coudes, on apprend à régler nos problèmes entre soi…« , rapporte-t-il au Nouveau Détective.
Si la théorie se tient, quelques zones d’ombres subsistent, comme le souligne le média. Notamment le corps de l’enfant, qui n’a pas été retrouvé malgré les nombreuses battues. Une chose est sûre, l’attitude du grand-père d’Émile sera scrutée à la loupe ce 28 mars.