Disparition d’Émile : la découverte des ossements n’est pas sans rappeler l’affaire Lucas Tronche
La disparition d’Émile et son dénouement ne sont pas sans rappeler une affaire de disparition datant de 2015. Cette fois, c’est un adolescent, Lucas Tronche, qui est porté disparu après s’être volatilisé de chez lui. Ses restes avaient été retrouvés à un kilomètre de son domicile en 2021.
Émile, retrouvé dans les alentours du Haut-Vernet
Les enquêteurs savent désormais où est Émile. Pour cause, les ossements du garçonnet ont été retrouvés ce 30 mars, alors même que famille et enquêteurs commençaient à désespérer. Une issue dramatique pour les proches d’Émile, mais aussi pour les habitants du Vernet qui espéraient le revoir en vie.
C’est une randonneuse qui a fait la macabre découverte. Elle se déplaçait sur un chemin escarpé quand elle est tombée sur des ossements. Intriguée, elle a ramassé le crâne et l’a apporté aux gendarmes de Seyne-les-Alpes.
Un geste qui aura permis à l’enquête d’avancer de manière significative. Même si, aujourd’hui encore, on ignore tout des circonstances dans lesquelles le garçonnet a trouvé la mort.
Une affaire quasi similaire en 2015
La disparition d’Émile et les événements des derniers jours rappellent étrangement la disparition de Lucas Tronche, 15 ans. L’adolescent a disparu 18 mars 2015, avant de se rendre à la piscine municipale. Pourtant, il avait quitté son domicile avec quelques affaires ainsi que sa trottinette.
Mais, son frère de 17 ans, qui devait se rendre avec lui au cours de natation, n’a pas de nouvelles. Idem quand il arrive à la piscine municipale, puis quand il rentre chez lui une fois le cours terminé. Inquiète, sa mère alerte les autorités.
Comme pour Émile, des moyens gargantuesques seront déployés afin de retrouver l’adolescent, en vain. Seulement, en 2021, ses ossements sont découverts au pied d’une falaise. Falaise qui se situe à environ un kilomètre de chez lui. Des affaires appartenant à Lucas ainsi que des analyses ADN permettent d’identifier le jeune homme. Il aura donc fallu six ans aux enquêteurs pour clore l’enquête. Ces derniers sont arrivés à la conclusion d’un décès accidentel.